But I love my family • Ft. Luisa ♥

♗ **DATE D'ARRIVEE** : 03/03/2023

But I love my family

| Clandestino |
Ft. @Luisa Madrigal
18/09/2023

"Thunders may step in the way but you know what who gives a damn. It may seem hard at first but once you got it you'll stick to it" - Genesis

C’est une longue chute, pour toi. Comme tomber sans fin dans un gouffre sombre frappé d’éclairs verts. Une impression qui déchire ton esprit, éparpille tes sens, une fatalité qui te force à regarder le futur en face. Un futur qui se grave parfois sur des morceaux de verre, reflet d’une réalité en devenir. Rares (très rares) sont les prophéties qui finissent entre tes mains. D’ordinaire, il ne s’agit presque que d’intuitions, de visions proches et relativement anodines. Cette fois, pourtant, c’est différent. Autour de toi se mélangent des visages à la fois inconnus et familiers. La silhouette d’une personne plongée dans l’ombre qui tournoie sur un rocher qui se brise peu à peu. Et tu ne comprends pas (tu comprends rarement). Tu as juste envie de t’échapper, de briser le tourbillon d’images qui illuminent ton regard d’un éclat surnaturel. Et, finalement, en un ultime battement de cœur, tu distingues le visage de Marisa Cruz. Aussitôt, ta vision se referme sur toi, et tu retombes sur le parquet de ton appartement. Recroquevillé sur le côté, tu tiens, serré contre toi, ta vision matérialisée entre tes doigts et, fébrile, tu poses un regard effrayé sur les traits du visage de la jeune femme. Tu essayes de trouver du sens à ce que tu vois, une raison particulière à un rocher fendu. Mais tu ne trouves pas d’explication tangible. Tu te redresses donc avec difficulté, les muscles tendus et douloureux comme après un effort physique trop important, et farfouilles dans un tas de vêtements pour trouver ton téléphone.

Lors de votre dernière rencontre, Marisa Cruz t’a laissé ses coordonnées afin que vous puissiez vous revoir, à l’occasion, et parler de vos origines respectives (et similaires). De remuer le passé, en quelque sorte. Tu n’as pas donné suite. Tu n’es pas doué pour ça, Bruno - pas vraiment. Tu as peur de déranger, de gêner. Et le quotidien t’as entraîné dans d’autres préoccupations. Mais tes visions ne sont jamais anodines - elles attirent le mauvais œil. Tu ne peux pas l’ignorer - si, tu pourrais. Tu pourrais laisser ça de côté, laisser tomber. Mais ce n’est pas ton genre, ça. Tu aimerais parfois être quelqu’un qui abandonne, qui baisse les bras, qui se soucie peu du bien être des autres. Tu lâches un profond soupir avant d’appeler le numéro. Et de tomber sur la messagerie. Vite, vite, pense à quelque chose. Que pourrais-tu dire ? Que dit-on dans un message ? Bip. Très vite, tu débites quelques mots en espagnol : « Hola, senorita Cruz ! Bruno Madrigal à l’appareil. Vous savez ? Les égouts, y’a quelques semaines… ? Ahem. Je- me demandais comment vous all- enfin si un café - le fameux café ! - est-ce qu’il vous tente toujours ? On pourrait peut-être se fixer un moment ? Pour bavarder, se voir… Ah, non pas que je me fasse du souci, mais avec votre métier, bon… heu… Ah ! Rappelez-moi, ou envoyez-moi un message pour fixer ça. Si ça vous dit. C’était Bruno Madrigal ! Buenas tardes. »

*Quelques jours plus tard*

Le rendez-vous a finalement été fixé. Tu n’as pas eu d’autre vision, mais tu ne peux empêcher une certaine nervosité de courir dans tes veines. Tu repenses sans cesse à la gravure que tu as gardé chez toi. Tu ne sais pas quoi en faire - et tu n’as pas trouvé de réponse, même en regardant l’objet sous tous les angles. Tu ne sais juste pas. Tu espères donc que Marisa se porte bien, et qu’elle continuera à bien se porter. En fait, ce café est une excuse pour t’assurer qu’elle n’a rien. Tu ne sais pas pourquoi tu as besoin de vérifier. Après tout, vous ne vous connaissez pas vraiment, elle est une inconnue qui a partagé un moment plutôt mouvementé de ta vie ordinaire… Alors, ouais, tu ne sais pas. Tu te sens juste fébrile. Et tu es un peu en avance. Alors tu te laisses tomber sur un siège et tu attends en marmonnant pour toi-même : « La prochaine fois, Bruno, tu devrais être encore bizarre, c’est sûr que les gens ne vont pas te trouver louche du tout. T-t-t. Allons, allons, pas d’apitoiement. On garde la tête haute, on sourit… Ah. Je parle tout seul, c'est ça ? » demandes-tu à une vieille dame qui te regarde avec un air presque étonné avant de sourire, amusée, et de passer son chemin. Tu lâches un léger soupir avant de guetter les alentours, les mains nerveusement jointes entre elles sur tes genoux.

by delirium

♗ **DATE D'ARRIVEE** : 04/07/2022

But I love my family

run with the giants ; It takes a lot of courage to hold your own against the tide, the wind is blowing, bar the doors it wants to get inside. It may seem helpless, may seem like it's the end. In order to be broken, first it has to bend. Be the resistance, be the obstacle that strikes some fear. Listen closely in the distance, what is it you hear ? Footsteps follow because the path was cleared, just keep moving forward hold your own and persevere. // ft. @Bruno Madrigal

Le message laissé sur son répondeur était confus, faut d'un fouillis de moitié d'informations et de phrases à moitié terminées. Marisa n'en a même pas été étonnée après avoir entendu le nom de Bruno Madrigal, elle se souvenait de cet homme rencontré lors d'une information. Peu sûr de lui malgré ses bonnes intentions ; probablement trop souvent bridé et brimé par les autres. La brune avait laissé un sourire s'afficher sur son visage lors de son écoute ; il avait mis le temps, mais il avait fini par l'appeler, elle l'attendait.

Le rendez-vous avait été fixé lors d'un appel, et le jour venu, Marisa était bien décidée à se pointer et bien à l'heure. Chose promise, chose due, il était pile l'heure convenue lorsqu'elle mis les pieds dans ce pub qui ressemblait plus au genre d'endroit où allait Eivor plutôt que ceux qu'elle fréquentait elle-même. Délestée de son uniforme de pompière, la jeune femme détonnait tout de même de par ses vêtements colorés et par la veste qui couvrait chaudement ses épaules et ses bras malgré les températures encore clémentes au goût de l'américain moyen. Un petit regard aux alentours lui suffit pour repérer le Señor Madrigal qui était en train de parler à une vieille dame qui, visiblement, lui souriait. Elle préféra attendre, trouvant dommage l'idée de potentiellement lui casser son coup avec la dame. Sait-on jamais !

Mais... La dame est partie, alors ce fut au tour de Marisa de s'approcher du brun, sourire sur les lèvres.

Elle était jolie, vous auriez dû l'inviter à prendre un café. dit-elle alors, le sourire alors devenu un poil espiègle.

Okay, ce n'étaient pas vraiment ses affaires. Elle n'allait pas forcer le trait là-dessus... Et elle plaisantait un peu aussi. Si ça se trouve, Bruno était même déjà marié, peut-être qu'il avait des enfants ? Ou peut-être se vouait-il à un éternel célibat pour une raison ou une autre ? Peu importe, chacun est le maître de sa propre vie, n'est-ce pas ?
Elle s'installa sans trop attendre sur un siège libre, visiblement de bonne humeur - pour ne pas changer ses habitudes.

Comment allez-vous, Señor Madrigal ? enchaîna-t-elle en espagnol, avant de se raviser : Et j'en ai oublié la politesse : bonjour à vous !

Il fallait tout de même se reprendre : elle ne le connaissait pas, et en plus il était plus âgé qu'elle. Un minimum de respect s'imposait, n'est-ce pas ? Ah, elle a peut-être un peu trop pris ses aises avec lui, alors même qu'ils ne se sont rencontrés que brièvement une seule fois, et qu'ils n'ont même pas eu l'occasion de réellement discuter. Mais cet homme - étonnamment, puisqu'elle a vu comment beaucoup de gens le regardent - dégage quelque chose qui efface la petite timidité qu'elle peut avoir en elle ; elle a ce sentiment que c'est quelqu'un de bien et de confiance. Et quelqu'un avec qui elle pourra bien s'entendre, alors même que la différence d'âge est importante.

Du coin de l'œil, la brune repère celle qui semble être la serveuse, une jeune femme à la sublime chevelure rousse flamboyante. D'un petit geste de main, elle lui fait signe pour lui indiquer qu'elle souhaiterait prendre commande, puis en attendant qu'elle arrive, Marisa s'adresse à son vis-à-vis :

Est-ce que vous avez déjà commandé quelque chose pour vous ? Sinon je vous invite, prenez ce que vous voulez !

Surface Pressure

Merci de me MP en priorité sur mon compte Eddie Munson ♡

♗ **DATE D'ARRIVEE** : 03/03/2023

But I love my family

| Clandestino |
Ft. @Luisa Madrigal
18/09/2023

"Thunders may step in the way but you know what who gives a damn. It may seem hard at first but once you got it you'll stick to it" - Genesis

C’est après un petit échange de sourires que la dame passe son chemin et tu lâches toi-même un petit rire gêné avant que le son d’une voix familière ne te fasse sursauter. Tu lèves les yeux sur le visage souriant de Marisa Cruz, cette femme rayonnante qui t’est tout de suite apparue comme rassurante, lors de votre première rencontre - et pas seulement à cause de son uniforme. Elle dégage une bienveillance en toute simplicité, quelque chose de sincère, de revigorant - et tu ne peux alors t’empêcher de sourire, toi aussi, le cœur brièvement réchauffé par sa seule présence. Et puis tu assimiles ses mots. Ton sourire se dissipe pour faire place à une forme d’embarras, de gêne, de panique. Tu tournes la tête vers la vieille dame qui est déjà partie, qui a disparu dans les méandres de la vie quotidienne, et tu entrouves la bouche sans savoir trop quoi répondre, sur le coup. Du plus loin que tu te souviennes, la romance ne t’a jamais intéressé. D’abord parce que tu aurais eu bien trop peur d’attirer le mauvais œil à l’élu.e de ton cœur, mais aussi parce que tu n’as jamais trop pris la peine d’y penser. Et aujourd’hui ce n’est ni une envie, ni un besoin. Et puis, cette dame aurait sans doute eu l’âge d’être ta mère ! Et cette idée, vraiment, te dérange. Tu n’as pas envie que Marisa te trouve encore plus- … Décalé ? Tu ne saurais dire ce qui te gêne, exactement. Alors tu te sens obligé de te justifier, sans comprendre tout de suite qu’elle ne faisait que te taquiner avec gentillesse :

“Ah- non, vraiment, ce n’était pas du tout- enfin- Je ne suis pas du tout intéressé par- Elle a sûrement été charmante, autrefois… Elle est charmante, je ne voulais pas dire que- Mais ce n’est pas du tout pour ça que- Oh ! Vous plaisantez.” Réalises-tu soudain, au milieu de tes explications sans queue ni tête, avant d’éclater d’un rire si sincère qu’il te fait presque mal à la poitrine, qu’il allège le poids qui pèse souvent sur tes épaules (si souvent que tu ne t’en rends même plus compte).

Tu secoues la tête et invites d’un gestes la jeune femme à s’asseoir à ta table, ce qu’elle fait sans tarder en te saluant avec un enthousiasme contagieux. Tu lui souris à ton tour, heureux d’entendre ta langue natale chanter ainsi à tes oreilles. Tu te sens un peu moins dépaysé (même si, le dépaysement, c’est ce que tu as cherché en venant ici).

“Oh non, s’il vous plaît, appelez-moi Bruno ! Je suis vieux, mais, quand même, Señor Madrigal ça me fait toujours bizarre.” dis-tu en riant. “Et bonjour à vous aussi ! Un très bonjour, même. Vous avez l’air si rayonnante, ça fait plaisir !”

Et tu es soulagé, Bruno. Si soulagé de voir qu’elle va bien. Qu’elle se porte bien. Tu ne sais pas pourquoi, l'inquiétude pesait vraiment sur la conscience. Peu à peu, elle commence à se dissiper. Tu as peut-être surinterpréter ta vision. Peut-être… Que ce n’était rien de grave ? Lorsqu’elle l’invitation est lancée tu écarquilles les yeux. Ah, non, c’est à toi de l’inviter ! Tu lui as proposé cette rencontre, qu’elle a gracieusement accepté, et, par-dessus le marché, c’est elle qui s’est mise en danger, la dernière fois, en venant secourir tes collègues. Tu secoues donc légèrement la tête.

“Je n’ai pas encore commandé mais, s’il vous plaît, laissez-moi vous inviter. C’est la moindre des choses, tout de même, après notre dernière rencontre ! Et puis vous avez si gentiment accepté de venir me rencontrer ici…. J’espère que le lieu vous convient bien, d’ailleurs ? J’y ai pris quelques habitudes, dernièrement, et je m’y sens à l’aise.” Tu parles, comme toujours, un peu trop - le manque de contact humain te rend peut-être un peu trop bavard ? Pourtant tu ne boudes jamais ta solitude. “J’aime bien le personnel, ici, et ils ont accepté que j’amène mes rats occasionnellement … Uhm. Pardon. Pour la commande ? Je vais prendre un Virgin Mojito. Et vous ?”

by delirium

♗ **DATE D'ARRIVEE** : 04/07/2022

But I love my family

run with the giants ; It takes a lot of courage to hold your own against the tide, the wind is blowing, bar the doors it wants to get inside. It may seem helpless, may seem like it's the end. In order to be broken, first it has to bend. Be the resistance, be the obstacle that strikes some fear. Listen closely in the distance, what is it you hear ? Footsteps follow because the path was cleared, just keep moving forward hold your own and persevere. // ft. @Bruno Madrigal

Un petit rire lui échappe, à Marisa, rien de méchant, une petite plaisanterie qui a bien plus fonctionné qu'elle ne l'aurait cru. Elle a pu constater à quel point, aussi, comme le Señor Bruno Madrigal est expressif et qu'on peut presque lire ses émotions comme l'on lirait un livre ouvert... Un peu comme un personnage de dessins animés, oui, ce qui rend la chose encore plus amusante... Et le personnage touchant, aussi. Il y a quelque chose chez cet homme qui l'a atteinte, atteinte pour de vrai. Elle ne saurait dire quoi exactement ; peut-être que c'est tout simplement l'entièreté de sa personne, tout simplement alors même qu'elle ne l'a vu qu'une fois et ne le connaît pas. Il y a juste eu ce petit quelque chose qui a attiré son attention et lui a donné envie de le connaître un peu plus. Et puis... Ils viennent du même pays, Cruz n'a pas croisé tant de Colombiens depuis qu'elle est arrivée dans cette ville et ça a tout de même un côté rassurant !

Effectivement, je plaisantais ! Vous êtes quelqu'un qui vous justifiez toujours énormément, n'est-ce pas ?

La brune avait remarqué que ses collègues de travail ne lui accordaient pas vraiment de crédit, n'avaient pas cru un instant à son instinct qui, pourtant, s'était révélé être le bon. Sa réaction à se sur-justifier la poussait à se questionner sur le fait qu'il vivait peut-être cela de façon permanente avec tout le monde ? Peut-être bien que ce n'est pas qu'au travail que les gens sont ainsi avec lui ?

Très bien, Bruno. dit-elle avec un sourire aux lèvres. Merci, il fait encore beau dehors alors je suis de super bonne humeur !

A ses yeux, tout, absolument tout est plus beau lorsque le soleil brille dans le ciel ; même la vie est bien plus belle en été, n'est-ce pas ? Cette saison tend à s'évaporer lentement en ce mois de Septembre, non loin de laisser la place à l'automne, mais le temps est encore suffisamment clément pour faire le bonheur de Marisa. Toute hypée d'ailleurs, elle propose à son camarade de sortie de payer pour lui, pour ce qu'il voudra, mais ce dernier semble réellement tenir à être celui qui invite. Marisa fait une petite moue d'une petite seconde avant de sourire et de hocher la tête.

Très bien, mais la prochaine fois ça sera moi ! annonce-t-elle alors, sans vraiment laisser le choix à son interlocuteur. Je suis contente d'être là, on s'était bien entendus la dernière fois, j'avais envie d'en savoir plus sur vous.

Elle a tout le naturel du monde lorsqu'elle s'exprime, oubliant même sa timidité face à cet homme qui la met à l'aise comme le ferait un oncle qu'elle connaît depuis toujours. Et puis elle part déjà dans l'idée qu'il y aura une prochaine fois, d'autres rencontres, plein d'autres peut-être même ! Elle ne pense même pas à attendre que leur rencontre soit terminée ou même d'avoir l'avis de Bruno.

C'est très bien ici. affirme-t-elle alors.

Les explications de son vis-à-vis la font sourire, une fois de plus.

Des rats ? Wow, comment ils s'appellent ? lâche-t-elle, enthousiasmée rien qu'en imaginant de mignonnes petites créatures ; les animaux c'est vraiment son dada, bien qu'elle-même n'ait que des peluches bien rangées dans sa chambre à défaut d'avoir un animal de compagnie. Est-ce qu'ils sont là ?

Son regard s'égare un peu sur l'homme à la recherche de détails pouvant éventuellement indiquer la présence des petites boules de poils, mais elle fut interrompue bien rapidement par la serveuse qui, finalement libre, s'étit approchée pour prendre leur commande.

Bonjour, nous allons prendre un Virgin Mojito et un grand verre de jus de fruits, merci.

La rouquine hoche la tête et après quelques mots, part chercher la commande. Marisa reporte alors son attention sur Bruno.

Vous venez ici souvent alors ? Ils doivent être sympa pour accepter la présence des animaux, c'est cool !

Surface Pressure

Merci de me MP en priorité sur mon compte Eddie Munson ♡

♗ **DATE D'ARRIVEE** : 03/03/2023

But I love my family

| Clandestino |
Ft. @Luisa Madrigal
18/09/2023

"Thunders may step in the way but you know what who gives a damn. It may seem hard at first but once you got it you'll stick to it" - Genesis

Un léger rire t’échappe et tu lèves les bras, comme pour signifier un : Je ne peux pas m’en empêcher, vous avez raison. Te justifier (ou du moins essayer) est naturel, chez toi, une habitude que tu as prise très tôt (et pas seulement à cause de tes visions). Et maintenant il est un peu tard pour changer ça, non ? Tu as cinquante ans : à cet âge-là, on ne peut plus rien y faire.

« Ah, oui, c’est peut-être vrai, j’en ai toujours eu l’habitude. Vous savez, c’est comme ça, certaines choses sont ancrées en nous et, oh, ce n’est pas bien grave. »

Tu balayes le sujet d’un geste indolent de la main en souriant à nouveau. Elle a une bonne humeur qui t’atteint. Et tu ne peux lui donner tort : le soleil réchauffe le cœur et rend la vie quotidienne moins grise, moins morne, moins terme ; il lui donne de l’éclat. Tu ne peux donc que hocher la tête, plus détendu qu’au début de votre rendez-vous. La voir en pleine forme te rassure, et cet endroit t’est assez familier pour que tu ne sois pas sur le qui-vive. L’amitié que te témoigne déjà Marisa est assez inhabituelle, pour toi, mais réconfortante. Votre rencontre a été peu banale, et tu dois admettre que le contact a été facile, avec elle. Tu ne sens aucun jugement dans son regard (mais c’est sûrement parce qu’elle ne te connaît pas). Tu chasses vite cette pensée de ta tête et attrapes la salière posée sur la table pour jeter une pincée de son contenu par-dessus ton épaule. Tu n’es pas ici pour jeter le mauvais œil sur Marisa, sur votre relation naissante, ni même sur cet endroit. Respire un bon coup, et tout va bien se passer.

Elle semble déjà penser à une prochaine rencontre, c’est que la discussion ne se passe pas si mal ? Et cette idée te plaît bien, à toi aussi. Il y a quelque chose de si familier, lorsque tu la regardes, lorsque tu lui parles. Comme si elle faisait déjà partie de ta propre famille, d’une cousine, d’une nièce - de quelqu’un de proche que tu aurais aimé pouvoir mieux connaître. Vos liens n’en sont pas là, tu en es conscient, et tu mets souvent la charrue avant les bœufs, mais c’est un doux sentiment.

« Eh bien, Marisa, posez-moi les questions que vous voulez. Je n’ai rien de spécial, vous savez, je suis un homme un peu bizarre avec une bien mauvaise réputation qui reste chez lui, la plupart du temps. »

Lorsque tu mentionnes tes rats, son enthousiasme te fait plaisir et ton visage se fend à nouveau d’un sourire. Tu oublies définitivement tes mauvaises pensées et te redresses légèrement sur ton siège.

« Vous aimez bien les rats ? J’en ai adopté deux, en arrivant ici. J’ai toujours aimé leur compagnie ; ils s'appellent Bianca et Marco, deux adorables démons, très intelligents : ils savent faire beaucoup de choses - et surtout piquer dans la réserve de petits gâteaux secs. » Tu souris à cette pensée. « Je ne les ai pas emmenés avec moi, aujourd’hui mais je pourrai vous les présenter, à l’occasion, si vous voulez ? Si ça vous intéresse ! Ils seront ravis de rencontrer une nouvelle tête ; ils sont très sociables, vous savez. Ici, ils ont failli avoir mauvaise réputation mais, depuis, l’établissement accepte leur présence tant que je les garde à l’oeil pour qu’ils n’aillent pas piquer dans le garde-manger. » Tu la laisses prendre votre commande et ajoutes : « Ah, oui. Je ne sors pas très souvent, à part pour aller faire quelques travaux à droite à gauche, mais quand j’ai envie de me poser quelque part, ce bar me vient tout de suite en tête. Je ne sais pas, il y a quelque chose ici. Une bonne ambiance, des gens agréables - un peu comme si je me sentais moins … » tu t’arrêtes, tu te rends compte que tu déblatères beaucoup (trop). De quoi te plains-tu ? Tu secoues la tête. « Hey, Bruno, qu’est-ce que tu dis encore ? Chut ! » marmonnes-tu en te parlant à toi-même, cette fois. Tu te retournes vers Marisa : « Et si nous commencions par nous tutoyer ? Je me sens vraiment vieux, avec tout ça ! Je parle depuis tout à l’heure mais, toi ? Comment vas-tu ? Tu es pompière depuis longtemps ? C’est ce que tu as toujours voulu faire ? Il y a quelque chose de vraiment très héroïque, là-dedans. »

by delirium

♗ **DATE D'ARRIVEE** : 04/07/2022

But I love my family

run with the giants ; It takes a lot of courage to hold your own against the tide, the wind is blowing, bar the doors it wants to get inside. It may seem helpless, may seem like it's the end. In order to be broken, first it has to bend. Be the resistance, be the obstacle that strikes some fear. Listen closely in the distance, what is it you hear ? Footsteps follow because the path was cleared, just keep moving forward hold your own and persevere. // ft. @Bruno Madrigal

Comme cela doit être fatiguant de se sentir obligé de se justifier constamment, Marisa n'aimerait pas en arriver là et est un peu peinée de se rendre compte que son intuition avait été la bonne concernant son nouvel ami. Cependant, elle ne se permit pas de parler plus amplement du sujet, craignant que Bruno pense qu'elle est en train de lui faire des reproches ; ce qui n'est absolument pas le cas. Elle se contente de hocher la tête et de passer à autre chose car c'est pour le mieux. Elle se sent à l'aise avec cet homme, quand bien même d'autres pourraient penser qu'il n'est pas quelqu'un de fréquentable ; elle, elle pense que si. Elle le sent.

Mauvaise réputation ? Comme les gens peuvent être de mauvaises langues... marmonne-t-elle, n'étant prête à porter crédit à qui que ce soit qui lui parlerait en mal du Señor Madrigal qu'elle ne connaît pourtant qu'à peine. Je suis sûre que vous êtes plus que cela. Vous avez des passions peut-être ?

Il doit bien aimer faire autre chose qu'être bizarre et rester enfermé chez lui, pas vrai ? Peut-être aime-t-il regarder des films ou des séries ? Jouer aux échecs ? Faire de la couture ou... A peu près n'importe quoi qui pourrait lui passer en tête et lui plaire ? La brune avait envie d'en savoir plus, même de simples banalités, à son sujet. Pour elle c'est tout naturel de s'intéresser aux autres, mais avec Bruno c'est encore plus marqué bien qu'elle ne s'explique pas exactement le pourquoi du comment. C'est juste comme ça.

C'est alors sans l'interrompre qu'elle l'écoute parler de ses rats : il en a deux, Bianca et Marco... Et malheureusement ils ne sont pas avec lui aujourd'hui. Elle fait une petite moue pendant une fraction de seconde, elle aurait bien aimé les voir. Mais le sourire lui revient bien vite, d'autant plus qu'il parle de l'éventualité de les lui présenter.

J'aime tous les animaux, les rats sont si mignons ! dit-elle. Je serai ravie de les voir. J'aurais le droit de les caresser vous croyez ? J'imagine que oui, ça a dû être difficile de résister à la tentation d'aller faire un tour dans la réserve en venant ici...

Elle émet un petit rire, elle imagine sans mal qu'avec l'odorat qu'ont les rats, cela a dû être plus fort qu'eux de partir à la recherche de tout ce qui sent si bon dans une brasserie. La commande est prise, et Marisa laisse son vis-à-vis reprendre la parole à sa guise. L'homme est finalement plutôt loquace et elle apprécie cela. Ce dernier un peu moins apparemment, elle secoue doucement la tête lorsqu'il s'interrompt.

Je vous en prie... dit-elle avec un sourire amical bien qu'il ne s'adressait pas directement à elle cette fois-ci.

Connaître son avis sur l'endroit l'intéresse et cela même s'il va jusqu'à dire que cela l'aide à se sentir moins seul ou quelque chose dans le genre... Était-ce cela qu'il allait déclarer à l'instant ? Elle s'imagine bien que oui, mais peut-être qu'elle se trompe ? Certaines personnes ne se sentent pas spécialement seules car elles aiment plus la solitude que le fait de côtoyer des gens. Bruno semble avoir décrété que c'est à elle de parler, et pourquoi pas après tout ? Dans un dialogue il faut de la place pour tous les partis.

On peut se tutoyer oui. Et tu sais ce qu'on dit ? "On ne dit pas vieux, on dit expérimenté."

De nouveau un petit rire. Elle ne sait pas réellement quel âge a Bruno. Si elle s'interrogeait sur le sujet elle lui donnerait probablement cinquante ans. Est-ce réellement être vieux ? Elle aime à se dire que la vieillesse est surtout dans la tête, on est vieux à partir du moment où l'on se considère comme tel, non ?

J'ai toujours rêvé d'être pompière. Enfin... Petite j'hésitais entre pompière et chanteuse mais il y avait un rêve plus atteignable que l'autre, surtout que j'ai toujours été une mauvaise chanteuse. Elle sourit avec amusement. J'ai fait que ce métier là, quand j'ai fini le lycée j'ai directement cherché à me former au métier et ça fait environ deux ans que je peux être pompière professionnelle. J'aime mon métier et l'idée d'aider les gens qui en ont besoin, c'est un beau métier sans vouloir me vanter.

Son métier est à peu près toute sa vie... Pour ne pas dire toute sa vie. Elle a bien des hobbies à côté mais ce qui lui importe le plus est son travail. Peut-être est-elle bien trop dévouée d'ailleurs mais c'est plus fort quelle ; elle est comme ça.

Tu as fait plusieurs métiers toi ? Comment tu t'es retrouvé dans ton travail actuel ? Je ne veux pas t'insulter mais c'est très particulier, non ?

Voilà que leur commande arrive, Marisa remercie la rouquine qui leur dépose leur verre et la regarde pendant une seconde alors qu'elle s'éloigne d'eux. Son attention revient très rapidement sur Bruno alors qu'elle se saisit de son verre. Elle le lève en attendant que l'homme en fasse de même :

¡ Salud ! *

Puis elle porte son verre de jus de fruits à ses lèvres pour en boire une gorgée ; c'est sucré et rafraîchissant, ça fait du bien. Elle attend d'en savoir un peu plus sur la vie professionnelle de Bruno. Qui sait ? Peut-être a-t-il fait tout un tas de choses dans sa vie et est-il réellement expérimenté du coup !

* A la tienne !

Surface Pressure

Merci de me MP en priorité sur mon compte Eddie Munson ♡

♗ **DATE D'ARRIVEE** : 03/03/2023

But I love my family

| Clandestino |
Ft. @Luisa Madrigal
18/09/2023

"Thunders may step in the way but you know what who gives a damn. It may seem hard at first but once you got it you'll stick to it" - Genesis

Un petit rire t’échappe ; Marisa est une personne touchante, sans préjugés, et tu admires cela. Un sourire plus attendri que les précédents, moins maladroit, moins gêné, étire les traits de ton visage et en chasse presque la fatigue. Tu joues un instant avec les manches trop longues de ton pull que tu as pris l'habitude de triturer entre tes doigts et tes yeux brillent d’une lueur passionnée, à sa question.

« Le théâtre ! Je suis comédien ! » clames-tu avec une once de fierté. « Je fais partie d’une petite troupe amateure composée de … Moi ! »

Et tu souris en songeant aux heures de répétitions passées dans ton appartement, avec la compagnie imaginaire de Joge et Hernando (et parfois la participation de Bianca et Marco). Cela ne te dérange pas tant que ça, la solitude ; tu prends conscience que, dit comme ça, ta situation a l’air un peu triste mais elle ne te déplaît pas vraiment. Tu sais qu’il vaut mieux que tu sois seul.

« Vous aimez le théâtre ? Ou les séries, les films ? J’ai un faible pour les telenovelas ! Et vous ? »

C’est sûrement ton côté un peu fleur bleue, ça, Bruno, qui aime voir des fins heureuses, des happy end - pleurer et rire avec des personnages aux problématiques simples et pourtant si attachantes. Et puis, le sujet glisse sur tes rats et, là, tu ne peux t’empêcher de te montrer soudain très bavard (parce que tu aimes tes rats, Bruno, ils sont ta petite famille).

« Bien sûr que vous pourrez les caresser ! Ils ne sont pas farouches, peut-être un peu timides au début, mais ils se laisseront approcher, c’est certain. Peut-être même qu’ils voudront grimper sur vos bras, qui sait ? »

Bianca et Marco sont loin d’être intimidés par la présence humaine (sûrement parce que tu les traites un peu trop comme des êtres humains, parfois, et qu’ils ont très vite pris l’habitude d’être en contact avec toi). Ils sont parfois craintifs mais c’est bien normal. Tu es certain que tu pourrais en parler des heures durant, de la manière dont tu les as adopté en arrivant à Staten Island, de leurs habitudes, de leurs préférences, de la manière dont tu essayes parfois de leur apprendre des choses, de tes longs monologues lorsque tu te mets à leur raconter ta journée (ou ce qui te passe par la tête). Mais tu n’es pas certain que cela intéresse quelqu’un d’autre que toi, alors tu arrêtes assez vite de marmonner en te rendant compte que tu commences à dire n’importe quoi (et tu n’as pas envie d’assommer Marisa de ta vie). Les interactions sociales te rendent toujours très maladroit (trop enthousiaste, trop envahissant, trop décalé, parfois un peu submergé par ce qui t’entoure). Mais elle n’a pas l’air de s’en inquiéter, de t’en vouloir et tu lui adresses un petit regard empli de curiosité.

Avec elle, tu te sens plus à l’aise que d’habitude.

Lorsqu’elle se met à parler un peu d’elle, tu l’écoutes avec attention, comme si chaque détail était important. Tu te représentes Marisa plus jeune et tu ne peux t’empêcher de sourire. Tu n’as jamais eu d’enfant, mais tu viens d’une famille nombreuse (bien que tu refuses d’y penser, tu sais que tu aimais les membres de ta famille), alors imaginer Marisa plus jeune et savoir qu’elle a réalisé un de ses rêves d’enfant, cela te touche un peu, te fait plaisir. Un sourire fend ton visage et tu hoches la tête.

« Oh, oui, un très beau métier, Marisa. Dans lequel tu excelles, et je parle d’expérience ! » comment oublier votre rencontre si particulière, si peu habituelle ? Tu trépignes légèrement sur ta chaise en te souvenant de ses actions héroïques alors que tu t’emballes à nouveau. « Pfioout, tu t’es lancée dans cet égout et ces galeries sans ciller une seule seconde face à la montée des eaux ! » Ton large geste manque de renverser le plateau d’un serveur qui passe à côté de vous pour servir une table plus loin ; tu replies aussitôt tes bras contre toi avec un petit rire nerveux. « Oh, désolé. » Tu reprends, de manière moins expressive mais toujours aussi enthousiaste : « Tu aurais peut-être été une bonne chanteuse, qui sait, mais tu es une merveilleuse pompière, et la passion c’est tout ce qui compte, tu sais ? Faire ce qu’on aime, c’est ce qui rend heureux. Félicitations, alors ! Avec deux ans de retard, mais, eh… »

Tu as légèrement le tournis, alors que vous parlez de tout ça. Les émotions, peut-être, le fait de parler aussi longtemps avec quelqu’un, comme ça, sans aucune gêne, sans aucune pression. Et puis, la question sur ton métier (tes métiers), te font penser à autre chose, et, le décor redevient stable autour de toi.

« Ah, oui ! » t’exclames-tu en riant. « Eh bien … A vrai dire je n’y travaille plus. Maintenant je suis vendeur dans une boutique de fleurs ! Mais, qui sait, peut-être que demain je travaillerai ailleurs, peut-être que j’y reviendrai. » Tu n’as pas trop envie de t’étendre sur le sujet, alors tu hausses les épaules. « J’aimais bien travailler pour le réseau d’eau de la ville, c’est… Utile ? Et d’un autre côté personne ne nous voit jamais vraiment. Ah, c’est difficile à expliquer… »

Tu passes une main sur ta nuque, parce que tu ne sais vraiment pas mettre des mots sur ce sentiment-là, mais es sauvé par l’arrivée de vos boissons. Tu souris et attrapes ton verre. Lorsqu’elle lève son verre vers toi, tu fais de même pour trinquer avec elle.

« ¡ Salud ! » réponds-tu avec un sourire, l’esprit plus tranquille (si tranquille que tu oses même lancer un sujet tabou). « Haha, tu sais… Quand je t'ai appelé, j’avais un pressentiment bizarre, je voulais savoir - … Je voulais savoir si tu allais bien. » avoues-tu avec un petit sourire.

by delirium

♗ **DATE D'ARRIVEE** : 04/07/2022

But I love my family

run with the giants ; It takes a lot of courage to hold your own against the tide, the wind is blowing, bar the doors it wants to get inside. It may seem helpless, may seem like it's the end. In order to be broken, first it has to bend. Be the resistance, be the obstacle that strikes some fear. Listen closely in the distance, what is it you hear ? Footsteps follow because the path was cleared, just keep moving forward hold your own and persevere. // ft. @Bruno Madrigal

Marisa n'avait pas envisagé le théâtre pour être un loisir possible pour Bruno. Pour la simple raison que l'homme est si... Timide ? Renfermé ? L'idée que l'homme soit capable de jouer la comédie devant qui que ce soit la surprend mais... Pourquoi pas après tout ? Il paraît que le théâtre peut justement aider les personnes maladivement timides à mieux gérer les situations en société. La précision à propos de la troupe en solitaire ramène la brunette à une autre idée : peut-être bien qu'il ne se produit justement devant personne. Peut-être que cet homme a une superbe imagination qui lui permet de juste s'amuser seul comme s'il était sur scène... Mais chez lui ? Cette idée là est bien moins étonnante, mais Marisa la trouve plutôt mignonne. Sur le coup, elle ne sait pas bien quoi répondre à cela, puis elle réalise par la suite que... Peut-être que c'était vexé pour Bruno ? Il l'avait relancée !

Une troupe de théâtre, c'est vraiment génial ! finit-elle par dire, comme si l'information venait tout juste de lui monter au cerveau. Je... N'y connais pas grand chose au théâtre à vrai dire. Mais j'aime bien regarder des séries, ça passe le temps. J'ai un petit penchant pour les histoires où il y a du romantisme, ça réchauffe le cœur, vous ne trouvez pas ? Les télénovelas j'en regardais souvent avec ma mamá qui en est très friande, c'est vraiment cool !

Parfois dramatique et surjoué mais... Ca ne la dérange pas du tout. Ca rend l'œuvre plutôt vivante, non ? Quels beaux souvenirs...

Les rats de Bruno intéressent grandement Marisa qui se plaît à déjà imaginer de petites frimousses toutes pointues avec des oreilles toutes rondes... D'adorables créatures. Elle se réjouis déjà à l'idée de pouvoir les caresser ou, même, comme Bruno le dit, que les bêbêtes viennent possiblement marcher sur ses bras.

J'adorerais ça ! J'ai hâte de les rencontrer et d'apprendre à les connaître !

Elle adore les animaux mais n'a pas la chance d'en avoir. Son métier étant prenant, elle est plus que consciente de ne pas avoir suffisamment de temps pour prendre soin dignement d'un animal et de passer suffisamment de temps en sa compagnie... C'était mieux ainsi, qu'elle s'en passe plutôt que de ne pas rendre son potentiel animal heureux. Rencontrer les animaux des autres lui convient parfaitement, c'est aussi l'opportunité de passer un petit moment avec une boule de poil sans avoir les responsabilités qui vont avec, ni la culpabilité de ne pas assez assurer.

D'ailleurs, elle a le sourire quand elle parle de son métier, elle en est fière et s'y épanouit grandement, cela saute aux yeux. Se faire complimenter à ce propos lui fait tant plaisir, aussi, son Merci ! adressé à son vis-à-vis est empli de chaleur. Elle rit tout de même durant un instant de ce contraste marquant entre la sagesse apparente de Bruno et sa grande maladresse. Cela ne le rendait que plus authentique et touchant comme personne, elle l'apprécie déjà tel qu'il est. Avec sa gentillesse et sa maladresse.

Je suis vraiment touchée que tu penses tout ça, merci beaucoup.

A son tour elle est curieuse à propos de la vie professionnelle de son nouvel ami. Elle l'écoute attentivement, hoche la tête.

Oh, tu es fleuriste maintenant ? Wow, c'est tellement différent ! Alors tu aimes bien changer ? C'est intéressant.

Une sacré différence entre eux, là où Bruno semblait aimer à changer de métier régulièrement, Marisa se voyait rester dans la même carrière jusqu'à la retraite.

C'est vrai que travailler pour le réseau d'eau c'est un peu un travail de l'ombre mais c'est très louable aussi, qu'est-ce qu'on ferait sans ces employés ? dit-elle avec un sourire. Quel est le métier que tu as le plus aimé faire jusqu'à maintenant ?

Peut-être qu'elle pose trop de question et est trop curieuse ? Elle espère que si c'était le cas, Bruno ose le lui dire ou simplement esquiver la question, qu'il se sentirait libre de ne pas répondre si cela l'embête.

Après avoir trinqué avec l'homme, la jeune femme boit une gorgée de son verre. Bruno dit tout de même quelque chose qui l'interpelle un peu, la brunette arque les sourcils avec étonnement.

Ah bon ? demande-t-elle. Je crois que tu peux t'apaiser à mon sujet, tout va bien, comme tu peux le voir.

Elle fait même mine de lui montrer ses muscles pour lui indiquer qu'elle est effectivement en pleine forme, avant d'émettre un petit rire amusé.

C'est gentil d'avoir pensé à moi en tout cas, je suis contente que tu m'aies finalement contactée.

Surface Pressure

Merci de me MP en priorité sur mon compte Eddie Munson ♡

♗ **DATE D'ARRIVEE** : 03/03/2023

But I love my family

| Clandestino |
Ft. @Luisa Madrigal
18/09/2023

"Thunders may step in the way but you know what who gives a damn. It may seem hard at first but once you got it you'll stick to it" - Genesis

Le théâtre, tu pourrais en parler toute la journée, mais tu ne veux pas ennuyer ton interlocutrice avec du blablabla, elle est déjà très gentille de t’avoir écouté, de t’avoir posé des questions - oui, oui. Cela te fait vraiment très plaisir, te remplit d’une joie indicible. Tu n’as pas souvent l’occasion de t’étendre sur ce genre de sujet, c’est donc un véritable bonheur de lui en avoir touché quelques mots, de l’avoir vu s’y intéresser un peu. Et puis, votre conversation dérive sur les séries, et les telenovelas. Alors, elle connaît ça, elle aussi. Ton visage s’illumine, tu souris d’une oreille à l’autre.

« Ah je suis bien d’accord avec toi, les histoires romantiques sont mes préférées ! Ta mamá est certainement une femme de très bons goûts, pour t’en avoir ainsi montré ! » t’exclames-tu.

Est-ce que tu donnes l’impression d’être un vieil homme, à parler ainsi de tes passions ? Vous avez une certaine différence d’âge, malgré votre affinité, et certaines personnes pourraient te considérer comme un... Aîné ? Cette pensée manque de te faire rire aux éclats sans raison. Tu n’as pas vraiment l’impression d’être vieux, la plupart du temps - et parfois tu as, au contraire, le sentiment de porter le poids de plusieurs vies sur tes frêles épaules.

Lorsque vous mentionnez tes rats, tu te montres très enthousiaste à l’idée de les lui présenter. Après tout, Marisa pourrait bien devenir une très bonne amie, tu ne serais pas contre l’idée de garder un œil sur elle, juste par précaution, de t’assurer que rien ne lui arrive et de te lier à elle - un peu comme une nouvelle famille. En matière de liens familiaux, tu n’as vraiment pas beaucoup d’expérience, tu préfères tant ne pas y penser que tes souvenirs ont fini par devenir vraiment flous, lointains, inaccessibles. Tu sais juste qu’essayer de te souvenir te dérange, te fait de la peine. Alors tu préfères te dire qu’ils sont très certainement mieux sans toi. Et toi… Tu dois vivre ta nouvelle vie. Une famille que l’on choisit n’est-elle pas, sans doute, meilleure pour soi ? Ah, tu ne sais, tu ne sais pas… Tu as l’impression d’être bien ingrat, lorsque tu penses à ce genre de choses, comme ça.

Votre discussion vous amène forcément à parler de vos métiers respectifs. Il est vrai que tu admires beaucoup son travail, que tu l’admires beaucoup elle, surtout après l’avoir vu en action. Elle a une grandeur d’âme, une bravoure peu commune. Alors tes compliments sont sincères. « Ah, oui … » Aimer changer de métier, c’est vite dit. Disons que ça ne te dérange pas… Que c’est sans doute mieux comme ça. Dès que tu commences à travailler quelque part, quelque chose finit par mal tourner et les rumeurs ont commencé à se répandre. La ville n’est malheureusement pas si grande que ça. On dit que tu portes la poisse. Certains employeurs s’en fichent, d’autres moins. Et puis, même ceux qui n’y prêtent pas attention finissent par se méfier. Alors, bon, changer est un peu une obligation, finalement. Si tu ne t’adaptais pas, tu serais sûrement à la rue. Tu hausses les épaules. Au moins, dans la boutique de Josefina, tu as l’impression que tu as trouvé ta place dans un travail plus épanouissant qu’avant.

« Ça en fait voir, des choses ! Et je sais un peu tout faire, comme ça, la ville offre beaucoup d'opportunités de formation, c’est vraiment bien. Il faudrait que vous passiez à la boutique de fleurs, à l’occasion, la patronne est passionnée de fleurs et de plantes et l’ensemble est très, très beau ! L’odeur n’est pas désagréable non plus, d’ailleurs, c’est un environnement vraiment chouette et, en général, les gens viennent pour faire plaisir à leurs proches ! Des fleurs pour témoigner un amour sincère à leurs proches ! »

Bon il y a aussi le cas des enterrements, mais c’est tout de même bien plus rare (tu n’as jamais eu de demande en ce sens, pour l’instant). Lorsqu’elle te demande ce que tu as le plus aimé faire, tu prends le temps de réfléchir. Tu comptes sur tes doigts le nombre de métiers que tu as eu depuis ton arrivée à Staten Island et finis par déclarer :

« Pour l’instant, je crois que c’est ce que je fais actuellement, même si je ne suis pas fleuriste depuis très longtemps j’aime bien l’environnement. » Tu espères que cela durera plus longtemps que le reste.

Vous trinquez ensuite ensemble et c’est sans doute là que tu as la bêtise de lui confier tes craintes, tes inquiétudes (du moins, en partie). Tu passes une main gênée dans tes cheveux et lâches un petit rire. C’est vrai qu’elle a l’air en forme, elle transpire la santé. Tu as peut-être … Mal interprété (comme d’habitude !). Peut-être que…. Ta vision était positive, pour une fois ? Ce serait merveilleux !

« Haha, oui, oui, tant mieux. Je dois sans doute m’en faire pour rien, hm. Ça me ressemblerait bien, ça. Toujours à croire que ça ne va pas alors que tout va bien ! »

Tu sirotes ton verre avec plaisir et profites de ces rares instants où tu te sens moins nerveux, moins sur le qui-vive. Tu mets ça sur le compte de la présence bienveillante de Marisa. De sa bonne humeur, de ses paroles sans arrière-pensée, sans aucun jugement. Tu l’apprécies vraiment, et tu te réjouis d’avoir un si bon contact avec elle. Tu te sens assez en confiance pour parler de ça à demi-mot, sans vraiment aller droit au but, mais confesser tout de même ce que tu as toujours pris soin de garder sous silence depuis ton arrivée ici.

« EN FAIT… Bon… Tu vas sans doute trouver ça un peu bizarre mais je me suis inquiété parce que j’ai… Comment dire ça ? Une forte intuition ! Enfin, je dis ça, mais ce n’est pas du tout une vantardise. En fait, je n’aime pas spécialement être intuitif, c’est même plutôt pesant. Ah, mais, peu importe, blablabla, Bruno. Ce que je veux dire… C’est que je me suis trompé mais qu’au moins, cela m’aura permis de prendre contact avec toi, de discuter avec toi, de boire un verre avec toi. Et je suis content de te compter parmi mes… Amis ? » demandes-tu finalement, presque timide, avant de siroter à nouveau ton verre.

by delirium

♗ **DATE D'ARRIVEE** : 04/07/2022

But I love my family

run with the giants ; It takes a lot of courage to hold your own against the tide, the wind is blowing, bar the doors it wants to get inside. It may seem helpless, may seem like it's the end. In order to be broken, first it has to bend. Be the resistance, be the obstacle that strikes some fear. Listen closely in the distance, what is it you hear ? Footsteps follow because the path was cleared, just keep moving forward hold your own and persevere. // ft. @Bruno Madrigal

Si elle a l'impression de parler à un tonton, c'est bien parce qu'ils viennent du même coin de globe et que Bruno a approximativement l'âge de ses parents. Alors même qu'ils ne se connaissent pas vraiment, Marisa a cette impression d'un tête-à-tête avec un oncle qu'elle n'aurait jamais eu l'occasion de connaître avant, ou qu'elle n'aurait pas vu depuis longtemps. C'est un drôle de sentiment mais qui reste absolument positif et réconfortant en réalité. La brunette un peu timide sur les bords - toujours moins que Bruno certes - se sent parfaitement à l'aise avec lui. Elle ne ressent pas la gêne, la peur de déranger ; auprès de lui elle se sent tout simplement la bienvenue.

Elle se sent alors libre de le questionner sur sa vie, sur sa carrière, sans projeter de le juger un seul instant, simplement pour en savoir plus sur lui, par curiosité à son propos. Tout passionné qu'il semble être pour des tas de sujets, Bruno s'attarde à propos du magasin de fleurs. La jeune femme hoche la tête, sourire aux lèvres alors qu'il lui indique qu'elle devrait passer voir cette fameuse boutique.

Pourquoi pas. Tu pourras peut-être me donner l'adresse ? Je passerai.

Elle n'y connaît pas grand chose en fleurs, ce n'est pas forcément quelque chose qu'elle songerait tout naturellement à offrir à quelqu'un mais… Pourquoi pas ? Est-ce que Eivor apprécierait en recevoir, des fleurs ? Cela serait peut-être l'occasion de le découvrir. Et si la blonde n'aime pas… Ben… Cela serait juste l'occasion de décorer un peu la maison avec des fleurs toutes fraîches. Cela ne mange pas de pain de tenter. Et Marisa serait aussi bien contente de voir où Bruno travaille en ce moment, de plus qu'apparemment c'est le métier qu'il a le plus aimé pratiquer. C'est l'occasion parfaite.

Les paroles de son vis-à-vis m'interpellent un peu mais ne la font pas paniquer pour autant, pas pour le moment en tout cas. Elle tente de simplement le rassurer, avec la plus grande des sincérités : tout va bien, et c'est réel.

J'imagine que ça veut dire que tu m'apprécies ? C'est plutôt flatteur, non ?

S'il s'inquiète pour Marisa, c'est bien qu'il l'apprécie, non ? La jeune femme le prend plutôt bien, ne connaissant absolument pas les capacités réelles de Bruno, elle met cela sur le dos d'une certaine anxiété prononcée chez lui, probablement dûe à des traumatismes du passé sur lesquels elle ne le questionnera absolument jamais, c'est évident. Elle allait laisser le sujet de côté, passer à autre chose, chercher un sujet sympa de conversation, mais Bruno prend la parole avant qu'une autre idée ne germe dans sa tête. Il semble… Insistant, et c'est un peu inquiétant. La jeune femme ne peut s'empêcher de le croire sur parole, n'ayant pas envie de remettre en doute ses mots alors qu'il a l'air si sincère et qu'il avait bien eu raison lors de l'intervention alors que personne ne le croyait.

Tu crois que tu t'es trompé ? Qu'est-ce qu'elle te disait ton intuition exactement ? demande-t-elle. Est-ce qu'il y a quelque chose chez moi qui fait penser que quelque chose ne va pas ?

Elle n'imagine évidemment rien de surnaturel, pas de prédiction d'avenir ou quoi que ce soit mais… Peut-être quelque chose de presque imperceptible que Bruno aurait pu remarquer, comme il avait remarqué ce drôle de bruit dans les conduites d'eau alors que personne ne le réalisait. Il a peut-être ce petit plus, un sens de l'observation très développé ou une sorte d'hypersensibilité.

Moi aussi je suis contente qu'on soit ici et d'avoir un nouvel ami… Surtout venant de Colombie, tu es le premier que je croise qui vienne du pays !

Surface Pressure

Merci de me MP en priorité sur mon compte Eddie Munson ♡

♗ **DATE D'ARRIVEE** : 03/03/2023

But I love my family

| Clandestino |
Ft. @Luisa Madrigal
18/09/2023

"Thunders may step in the way but you know what who gives a damn. It may seem hard at first but once you got it you'll stick to it" - Genesis

On ne peut pas dire que tu te sois fait beaucoup d’amis, au cours de ta vie ; tu n’as pourtant pas l’impression de ne pas aimer les autres. Tu te sens simplement un peu mal à l’aise en leur présence, comme si tu étais de trop. Ce n’est pas la sensation que tu as, avec Marisa. Elle t’a tout de suite paru sincère et bienveillante et, surtout, elle n’a jamais remis en doute ta parole. Tu n’as donc pas l’impression de la déranger, de la gêner, ni même de lui imposer ta présence. C’est pourquoi tu t’es peu à peu détendu au fil de votre discussion, de vos échanges sur vos vies respectives. Comme elle le dit si bien : vous venez du même pays, avez des racines communes, une même culture. Bien que tu sois venu à Staten Island pour te couper de ce passé lointain, flou, indistinct, tu ne peux pas nier que ce lien te réchauffe le cœur. Il y a entre vous une familiarité naturelle, peut-être accrue par vos origines, par la douceur chantante et enthousiaste de votre langue natale. C’est sans doute pourquoi, soudain, tu te sens un peu plus calme, que tu cesses de t’agiter, que tu poses tes mains à plat sur la table devant toi et que tu adresses à Marisa un sourire doux et sincère.

« Oh, c’est quelque chose que j’ai depuis très longtemps, ces intuitions. J’ai eu l’impression que quelque chose n’allait pas, mais je ne sais pas si c’est quelque chose lié à… maintenant ou… Une impression plus générale. Ce n’est pas tant que tu n’as pas l’air en forme, au contraire, ni même que tu sois malheureuse ; et j’espère bien que non. Mais… Comment expliquer ça… »

Tu caresses ta barbe, l’air pensif, alors que tu cherches un moyen de te faire comprendre sans pour autant dire clairement de quoi il s’agit (tu n’as pas envie qu’elle te prenne pour un fou non plus alors que votre amitié est toute neuve !).

« Parfois, je rencontre quelqu’un, je vois quelqu’un, je pense à quelqu’un et c’est comme si … Des éléments se mettaient en place. Je ne comprends pas toujours quoi, mais je suis capable de discerner des choses que d’autres ne peuvent pas voir. Et, toi… Tu… J’ai eu l’impression que quelque chose était difficile mais… » tu baisses les yeux sur tes mains pour tenter de te souvenir précisément de l’image cristallisée. « Que tu ne t’en rendais peut-être pas vraiment compte ? Comme… Du surmenage !? » t’exclames-tu comme si tu réalisais soudain quelque chose de très important. Tu redresses la tête dans sa direction pour poser tes yeux sur elle, avec une attention toute particulière. Finalement, tu balayes l’air de ta main. « Baaaaah ! N’écoute pas toujours ce que je raconte ! Tant que tu te sens bien, c’est l’essentiel. Fais juste attention de ne pas trop en faire, de prendre soin de toi, et comme ça je ne m'inquièterais pas. » glousses-tu pour minimiser tes propos avant de secouer la tête.

Tu lâches un léger soupir avant de finir ton verre. Ton regard se pose alors sur les personnes qui vous entourent, qui vivent leur vie, ont leurs propres discussions, et cela t’amuse, l’espace d’un instant - parce que tu as l’impression, pour une fois, d’être vraiment normal. Et cela te fait du bien. Entre amis il est agréable de passer du temps. Tu reportes ton attention sur Marisa :

« Tu gardes de bons souvenirs, de la Colombie ? » demandes-tu alors.

by delirium

♗ **DATE D'ARRIVEE** : 04/07/2022

But I love my family

run with the giants ; It takes a lot of courage to hold your own against the tide, the wind is blowing, bar the doors it wants to get inside. It may seem helpless, may seem like it's the end. In order to be broken, first it has to bend. Be the resistance, be the obstacle that strikes some fear. Listen closely in the distance, what is it you hear ? Footsteps follow because the path was cleared, just keep moving forward hold your own and persevere. // ft. @Bruno Madrigal

Cruz se demande réellement ce qui a pu inquiéter ainsi son ami la concernant. Elle n'a pas l'impression d'avoir l'air abattue, malade ou fatiguée… Ni quoi que ce soit ? Elle tente alors de creuser un peu le sujet, ouverte d'esprit et curieuse. Elle aimerait aussi comprendre ce qui a pu déclencher un mauvais feeling chez son ami. Lui même semble flotter dans les doutes et l'incertitude, à ne savoir mettre le doigt sur le pourquoi du comment. Marisa ne l'interrompt pas dans ses réflexions ou sa tentative d'explication. Elle comprend que son intuition n'est pas un sens de l'observation développé mais quelque chose d'autre ; peut-être quelque chose d'un poil plus mystique ? Elle ne s'est jamais laissée allée à se dire que ce genre de chose pouvait exister, mais, maintenant qu'elle est dotée d'une force surhumaine, elle ne se sent pas de balayer toute idée un peu "étrange" bêtement, sans laisser place à la possibilité que…

Bruno ne dit pas les choses franchement d'ailleurs, Marisa les interprète seulement ainsi par elle-même. Peut-être qu'encore une fois elle fait fausse route, qu'elle voit les choses de travers.

Du surmenage ? répète-t-elle finalement tout en réfléchissant au sujet. C'est vrai que je travaille beaucoup, tu penses que je devrais tenter de ralentir ?

Mais bien que l'île vive peu d'animation et de "drames", les pompiers sont peu nombreux à Staten Island et doivent donc faire tout le travail demandé avec le faible effectif qu'ils sont. Peut-être bien que le surmenage pourrait la guetter à un moment donné ? Cela ne semble pas totalement improbable. Elle hoche la tête.

Tu as raison, je ferai attention quand même, ça serait dommage que ça se passe mal si j'exagère trop. dit-elle ensuite. Moi je préfère écouter ce que tu racontes, ça me semble plutôt sensé.

Elle lui adresse un sourire doux et amical, souhaitant lui faire entendre qu'elle, elle ne passera pas son temps à balayer de la main tout ce qu'il pourra dire comme le font d'autres.

Oh oui, bien sûr ! J'ai vécu toute ma vie là-bas alors j'y ai tous mes souvenirs avec ma famille et mes amis jusqu'à mon arrivée ici. J'avais une très belle vie là-bas, mais j'ai eu envie de voir du paysage et les Etats-Unis me semblaient être un bon choix, je ne regrette pas. lui dit-elle. Et toi alors ? Est-ce que tu as quitté la Colombie il y a longtemps ? Est-ce que le pays te manque ? Je crois que ce que je déplore le plus, c'est la météo de Staten Island par rapport au beau soleil de Colombie !

Surface Pressure

Merci de me MP en priorité sur mon compte Eddie Munson ♡

♗ **DATE D'ARRIVEE** : 03/03/2023

But I love my family

| Clandestino |
Ft. @Luisa Madrigal
18/09/2023

"Thunders may step in the way but you know what who gives a damn. It may seem hard at first but once you got it you'll stick to it" - Genesis

Ce n’est peut-être rien, mais que Marisa t’affirme qu’elle tâchera de faire attention te soulage un peu et tu lui souris. Elle ne prend pas tes paroles à la légère, semble y porter une réelle attention. La tension dans tes épaules se relâche et, pour la première fois depuis longtemps, tu te détends enfin. « Parfois, prendre du temps pour soi est bénéfique, » lui dis-tu simplement alors qu’elle te questionne. « Comment aider les autres efficacement si on est au bout du rouleau, hm ? » conclues-tu avec un petit sourire timide mais encourageant.

Tu n’es pas là pour prendre de décision à sa place, de toute façon. Tu lui as simplement fait part de cette inquiétude coincée au fond de ta poitrine et, maintenant qu’elle est sortie, tu te sens plus calme. Tu sais, en tout cas, qu’elle y réfléchira sans doute et c’est tout ce que tu demandes. Ce n’est, après tout, qu’un conseil amical à prendre ou à laisser.
Plutôt sensé, cette simple affirmation t’arrache un nouveau sourire. Du plus loin que tu veuilles bien te souvenir, personne ne t’a jamais dit ça. Tu te sens tout drôle - mais la sensation n’est pas mauvaise. Tu te sens écouté, et cru. Tu ne lui as pas tout révélé, bien sûr, mais peu importe. Être pris au sérieux, sans que l’on te craigne, est agréable, dans le fond, et tu souhaites garder en toi cette petite lueur d’espoir qu’elle fait naître à l’horizon.

Votre conversation dérive, de ton fait, sur la Colombie. Tu regrettes un peu d’avoir amené le sujet sur la table, car tu ne souhaites pas vraiment repenser à tes propres expériences ; c’est pourtant un sujet qui allait forcément venir sur le tapis à un moment donné, et tu es intrigué par son propre vécu. Et ses souvenirs semblent heureux, ce à quoi tu ne peux que sourire davantage en l’imaginant grandir dans sa fratrie. C’est bien, d’être entouré. Et tu peux également comprendre cette envie de découvrir autre chose, de vivre ses propres expériences. Quoi de mieux que les Etats-Unis, répète-t-on toujours à tout va ? Tu as toi-même choisi cette destination pour une raison, après tout.

« Ah, ça, je comprends tout à fait. Il y a quelque chose qui attire, ici. Je ne saurais vraiment dire quoi… Mais c’est amusant de retrouver quelqu’un de là-bas ! » et tu ne peux pas appeler ce là-bas chez toi, plus maintenant, bien que ton âme demeure tiraillée par ce déracinement volontaire. Bien sûr, le sujet t’es renvoyé et tu lâches un léger soupir. Malgré tout, lui en parler à elle ne te parait pas être une tâche insurmontable, c’est même moins douloureux que tu ne le prévoyais. Tu t’armes d’un petit sourire et hausses les épaules. « Pas si longtemps que ça, en fin de compte. Ça fera bientôt un an, le temps passe vite… » Tu éclates de rire lorsqu’elle mentionne la météo et tu hoches vivement la tête. « Oh, ça, oui ! Un véritable Enfer ! » t’exclames-tu. « Il pleut, il fait gris, il fait froid … » tu secoues la tête, un sourire aux lèvres. Rien à voir avec la météo que vous pouviez avoir en Colombie ; bien sûr, il y a aussi son lot de difficultés dû à l’humidité, mais lorsque l’on y est habitué depuis toujours, ce n’est pas si insupportable qu’on pourrait le croire. « J’imagine qu’ils doivent se dire la même chose quand ils viennent en Colombie, qu’ils doivent trouver l’air étouffant, irrespirable. Comme quoi, on a chacun ses problèmes… »

Tes yeux se perdent un instant dans le vide alors que tu te remémores la chaleur, le soleil, et … Le reste est très flou, tu as chassé certains faits désagréables de ton esprit, des faits dont tu n’as pour l’instant aucune envie de te souvenir. Des choses importantes, mais qui sont aussi bien scellées.

« La Colombie … Me manque, je crois. Mais partir était un choix … Il y a certaines choses un peu floues, par rapport à tout ça mais, en tout cas, pour les personnes qui cherchent leur place, cette ville est plutôt très bien. »

Tu redresses la tête vers Marisa et tes lèvres s’étirent d’un sourire sincère.

« Je suis heureux de t’avoir rencontré. »

by delirium

Général Personnage