☼     ☾



 
Contexte
Imaginez. Une lumière aveuglante vous apparaît soudainement et en un battement de cils, vous voici hors de chez-vous. Ce que vous étiez, ce que vous représentiez, n'a soudainement absolument plus aucune importance. Il fait si chaud ici, le soleil et l'air ambiant vous étouffent. Mais vous n'êtes pas, vous n'êtes plus seuls et il y a de fortes chances pour que vous ne le soyez plus jamais.

Vous avez à peine le temps de comprendre l'absurdité de la situation que des hommes et femmes armés, cagoulés, vous tirent par le bras et vous poussent vers un bus et vous voilà pour une heure de voyage jusqu'à ce qui sera votre nouveau chez-vous.

Votre mémoire, vos pouvoirs, sont pour la plupart effacés, estompés, de quoi rendre la situation plus angoissante encore. Et vous voilà...
dekarios., fonda
also ; Karlach
Connor, Dark Urge, Hancock, Hercule, Loki, Lucifer, Rolan, Sanji, Sirius
Au ralenti
OTS, admin
also ;Jayce
Ace, Constantine, Dustin, Drago, Jim, Kozmotis, Rakan, Shadowheart, Syndra
Présente
bex, admin
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Lila, Luffy, Luisa
Présent.e
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also ;Bruno Madrigal
Alastor, Jack, Neuvillette, Sandy, Sidon, Silco, Viktor
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Let it go and feel the ride || Xayah ♥

Rakan
Rakan
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GénéralLet it go and feel the ride || Xayah ♥ Cf533d13fd45a7c3031940e166e9a82bc4b11684
D'OÙ VIENS-TU ? : Runeterra > Ionia
AVATAR : Christopher Mason
COPYRIGHT : ava : @draiochta (tumblr)
DATE D'ARRIVEE : 02/02/2024
AVENTURES : 58
THÈMES ABORDÉS : Dépression, guerre
PRÉSENCE : Présente
RYTHME RP : Quelques fois par semaine
STATUT RP : Ouvert, mais à discuter
VOTRE MÉMOIRE :
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DATE D'ARRIVÉE S.I. : 05 janvier 2024
CÔTÉ CŒUR : Fiancé, il voue un amour sans limites à une jolie Vastaya
AVEC : Xayah
Personnage

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Let it go and feel the ride
ft. @Xayah ; Is it stupid that I love you when I never felt so awake ? Was it all just a big mistake ? Do I wanna let it happen ? Do you wanna just walk away, when you feel like my soulmate ? :herb:
Voilà que depuis quelques jours, dans mes oreilles, un bourdonnement étrange manquait de me désorienter totalement sur le trajet du travail. Ce n’était pas désagréable, ni douloureux, j’avais simplement l’impression qu’en empruntant le chemin habituel, j’allais me tromper et m’égarer. Je n’y comprenais pas grand-chose, à vrai dire. J’étais arrivé ici avec le sentiment qu’en moi, quelque chose s’était brisé et que ce qui faisait ce que j’étais m’avait été dérobé. Il y avait Xayah dans le lot : ça faisait un peu plus d’un mois que j’étais arrivé sur cette île étrange, un mois à me demander ce que je pouvais bien faire ici et dans quel but est-ce que j’avais été tiré de force de Runeterra pour me retrouver dans un endroit pareil. Y’avait aucune magie ici, c’était presque mort, je ne ressentais rien lorsque je foulais le sol et pire que ça : ça me semblait vide, tout était vide, trop vide pour que je m’y habitue tout seul, sans elle, alors je ne cherchais pas trop à découvrir ce qui m’entourait, parce que de toutes façons, ça ne me servirait pas à grand-chose.
Encore une journée un peu bancale en prévision, du coup. Métro, boulot, et pas trop dodo. Mais j’sais pas, aujourd’hui je la sentais plutôt bien cette journée. Etrangement, j’avais envie de partir vite pour pouvoir enfin retrouver le studio de danse, alors j’avais enfilé mon meilleur ensemble jogging/t-shirt/veste super confortable avait d’attraper mon sac avec de quoi me changer, et j’étais parti de mon appartement, grave motivé.

Seulement, c’était comme d’habitude, là : à l’approche de Richmond Hill, mes sens entraient en conflit et mes oreilles s’embrumaient de ce bourdonnement qui, aujourd’hui, ne semblait pas vouloir me laisser tranquille. Je me posais plein de questions pour le coup, car j’étais presque persuadé qu’il s’agissait d’une simple anomalie liée au champ magnétique de cette planète, mais là, je le sentais jusque dans mes veines, comme si quelque chose me traversait des pieds à la tête. Un instinct, peut-être ? Est-ce qu’il était sur le point de m’arriver quelque chose aujourd’hui si je prenais le même chemin que d’habitude ? Pas vraiment le temps de se poser plus de questions, alors je ne réfléchissais pas et je me laissais guider par cette chose, direction Richmond Hill.

La rue – tout comme le quartier – m’était familière, puisque le studio où je travaillais se trouvait un peu plus haut, vers les commerces. Je longeais les habitations tout en balayant ces dernières du regard alors que le bourdonnement s’intensifiait à chacun de mes pas. Ça devenait presque gênant à ce stade, j’avais l’impression que mes tympans allaient éclater, alors en avançant, je posais ma main contre mon oreille, et mon visage se crispait légèrement. Après quelques mètres, alors que la détresse était proche de me faire faire demi-tour, les bourdonnements s’étaient arrêtés brutalement, et moi aussi. J’étais resté quelques secondes immobile à regarder ma main, comme si je pensais y découvrir une tâche de sang, mais rien ; rien du tout, même pas un peu. Mon regard s’était relevé et je regardais autour de moi, finissant par examiner la maison qui se dressait sur ma droite.

Quelle jolie maison, tiens. Trop jolie pour que mon attention s’en détache d’ailleurs. Pourtant, elles se ressemblaient toutes, les maisons ici, mais celle-là, elle avait quelque chose en plus, une énergie étonnante semblait s’en dégager et… Elle m’attirait, cette énergie. Je réajustais la bandoulière de mon sac sur mon épaule, et je m’avançais doucement dans la petite allée, sans vraiment comprendre pourquoi je le faisais, et arrivé face à la porte d’entrée, je me stoppais. De quoi est-ce que j’avais l’air, au juste ? J’pouvais pas faire demi-tour en plus, il suffisait que la retraitée du quartier me voie et j’serais fiché mec bizarre de l’année à me pointer devant chez les gens comme ça. Bon, après tout, foutu pour foutu, je n’avais pas l’impression d’être ici par hasard, alors ma main se redressait et mes doigts se refermaient, puis…

Toc, toc, toc.
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Xayah
Xayah
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GénéralLet it go and feel the ride || Xayah ♥ L6ks
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COPYRIGHT : Lulu (avatar)
DATE D'ARRIVEE : 06/12/2023
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THÈMES ABORDÉS : Guerre, colonialisme
PRÉSENCE : Présente
STATUT RP : Ouvert
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DATE D'ARRIVÉE S.I. : 29 Juin 2023
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never fall unless it's you I fall into
L
et it go and feel the ride
@Rakan & Xayah

Toc, toc, toc.

Pardon, mais... Quoi ? Ce n'est pas une heure pour venir réveiller ses voisins, ça ! Passé le fait qu'il n'est jamais l'heure de toquer à ma porte, ça l'est encore moins quand je suis couchée depuis quarante minutes seulement - qu'il dit, le réveil sur ma table de nuit. Promis, si c'est encore le voisin du coin de la rue dont la passion est d'organiser des barbecues de quartier le dimanche, je l'encastre dans un mur. On n'est pas dimanche, je sais, mais il a tendance à prévoir à l'avance. Je n'ai même pas envie d'ouvrir. J'ai la nausée, l'esprit embrouillé par mon sommeil court et mal interrompu. Tous les rideaux de la maison sont fermés parce que je n'apprécie que peu le soleil, encore moins quand je dors, et personne n'a l'intelligence de se dire que ce n'est pas le moment de venir toquer. Ou peut-être est-ce un cambrioleur qui cherche à s'assurer d'abord que la maison est vide. Il serait mauvais, mais bon. Les volets et les rideaux opaques comme les miens sont rarement fermés de jour quand les gens sont chez eux. Sauf s'ils dorment. Là, je dormais. Bien.
La pensée d'un cambrioleur me fait attraper le couteau qui traîne dans mon lit plus vite que prévu - je l'aurais récupéré dans tous les cas. Ces couteaux me donnent du fil à retordre. Avant, les dagues étaient mes lames, façonnées par moi,  de moi et pour ma main, mais ici, les couteaux sont d'une banalité affligente. Les petites lames en céramique que les humains utilisent pour la cuisine sont plus agréables à manier que les autres, alors je m'entraîne avec, ne serait que pour avoir quelque chose pour m'occuper les mains quand je ne suis pas au travail. Elles manquent de finesse, de résistance, d'équilibre, de magie et peuvent à tout moment être retournées contre moi, alors il est hors de question de les lancer ou de les garder trop loin. Je passe celle avec laquelle je dors dans l'élastique de mon short. Cachée sous un tee-shirt si large qu'il ne serrerait même pas les épaules de Rakan, elle est parfaitement invisible. Le jour où quelqu'un s'intéresse au nombre de couteaux que j'ai acheté depuis mon arrivée ici, j'aurai des ennuis. Drôle d'île, où les armes sont interdites, mais où les ustensiles de cuisine ne posent aucun problème. Tout ce que les humains produisent serait détournable, si je m'y penchais suffisamment. Mais pas tout de suite. Peut-être, quand j'aurais retrouvé assez de forces pour retourner me battre, j'incendirai quelques réservoirs d'essence pour appuyer mon propos.
Rakan me manque, rien ne me manque davantage : même son talent particulier pour ne jamais prêter attention à ce que je lui dis. Son attention est aussi stable qu'un papillon, mais cette énergie lui sied tant. Sa chaleur, sa douceur, ses couleurs, ses pitreries, son personnage, sa mise en scène, sa voix, ses plumes trop entretenues, son sourire, ses bras ; il n'y a que dans ses bras que je sois réellement chez moi, certainement pas dans cette maison triste à pleurer. Je l'ai aménagée pour qu'elle soit plus confortable, moins austère, mais je suis une rebelle, engagée dans une guerre sans fin alimentée par l'égoïsme et la brièveté des humains. L'aménagement et la décoration d'intérieur n'ont jamais été un passe temps ou une passion. Avant cette île, je ne connaissais même pas le concept. Rakan rendait tout plus agréable, bien davantage que tout ce que toute la peinture du monde pourrait accomplir un jour. Aujourd'hui, dans cette maison, on dirait que des bombes de peinture ont explosé dans une jardinerie, mais tout me paraît terne. Même les plantes sont fades, surtout confinées dans des pots. Celle proche de la porte fait la gueule. Manque de soleil, d'eau, d'espace ou influence de ma mauvaise humeur constante, je ne sais pas.
Ce matin, il n'y a que la porte qui me fasse de l'oeil. J'ai envie de partir, de m'enfuir. Je sais pourtant qu'il y a quelqu'un derrière cette même porte, mais plus je m'en approche et moins cette idée me dérange. Je m'en fous. De toute façon, après avoir touché le fond, pas le choix que de remonter, non ? Cet élan d'optimisme me surprend : il n'y aurait que Rakan pour m'inspirer autre chose que la morosité, perdue parmi les humains comme je le suis. Vivre sans vague dans une ville d'humains, c'est pire que de toucher le fond. Depuis quelques temps, cette motivation sortie de nulle part me fait frissonner. Imaginez que je sois en train de m'habituer aux humains. Bruh. Je fais déjà des efforts pour en fréquenter quelque uns, c'est suffisant. Accepter cette nouvelle condition irait à l'encontre de tout ce que je suis et pense. Mais ces vagues d'entraîn sorties de nulle part me portent plus que le reste, alors souvent, je me laisse entraîner et me dégoute plus tard. Je dois être malade. Avoir envie d'ouvrir la porte, quelle idée. Je regretterai plus tard.

Ou peut-être que non. J'ouvre la porte avec un enthousiasme rarissime et détestable, pour oublier aussitôt de me le reprocher :
Rakan.
C'est impossible. Ma gorge se serre si brusquement que j'arrête de respirer. Je ne veux pas y croire, c'est une mauvaise blague. Pourtant, cette partie de moi qui refuse la désillusion future se fait balayer aussi vite qu'elle était venue par l'espoir et l'émotion que m'inspire l'apparition devant moi. Je déteste pleurer. D'habitude, je m'arrange pour que Rakan ne le voit pas - j'essaie. Mais aujourd'hui, je ne saurais empêcher les larmes de couler de mes yeux écarquillés. Si c'est un rêve, alors c'est un très beau rêve. Il a changé, bien sûr, mais je n'aurais même pas besoin de le voir pour le reconnaître. Je me vautre dans ses bras avec tant de hâte que je ne sais même pas s'il a eu le temps de me regarder en face. Il comprendra. Il a sans doute déjà compris. Je n'ai jamais connu quelqu'un doté d'une telle intelligence émotionnelle : il lit les gens avec une facilité déconcertante et moi plus encore.
Mon coeur bat vite, trop vite, sans doute sa manière de protester contre ma respiration bloquée. Je ne m'aide pas, la tête plaquée contre son torse, mais je m'en fous. Je me foutrai de tout désormais, tant qu'il restera avec moi. Et il restera. Après tout, je l'ai laissé m'accompagner, tant d'années auparavant, mais je n'ai jamais pensé à le laisser partir ou à lui donner congé. Hors de question. Je le serre si fort qu'il a sans doute au moins envie que je le lâche un petit peu. Je sens même la pointe de mon couteau m'entailler la cuisse, mais je l'ignore. Mes mains ont glissé sous son tee-shirt et son dos gardera sûrement la trace de mes ongles. Depuis quand porte-t-il autant de vêtements ? Quelle hérésie. Et aussi... Confortables ? Sa superbe traditionnelle a pris un coup. Ou s'est-il trop bien adapté ? C'est du Vastaya capable de me ramener très fièrement une allumette carbonisée en me demandant si j'en aurais encore besoin dont on parle. Il n'a jamais détesté les humains, mais j'ai toujours eu moins de mal à assimiler leurs us et coutumes. Rakan me surprendra toujours. Mais qu'aurais-je imaginé, si j'avais su qu'il traînait dans le coin ? Rien : Rakan est fort, il n'a besoin de personne pour lui tenir la main. Je n'accompagne que son coeur, tout comme il porte le mien.

"Tu m'as tellement manqué ! Je me disais que... Peut-être... "

Je ne finis pas ma phrase. Je n'ai jamais osé la prononcer à voix haute, trop effrayée de la valeur des mots. J'ai toujours refusé d'admettre qu'il était peut-être mort, ce n'est pas pour commencer maintenant que nous nous sommes retrouvés.

"Promets moi qu'on ne se quittera plus jamais."
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Let it go and feel the ride
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Il y avait cette chose, ce petit truc qui me disait, juste après avoir toqué à cette porte : « reste, ne pars pas. Attends un peu. »

Cette petite voix, je l'entendais, j'avais l'impression qu'elle était là, que quelqu'un était penché à mon oreille, mais rien. Personne n'était là et la porte, elle ne bougeait pas. Aucun bruit derrière celle-ci, d'ailleurs, enfin... C'était ce que je constatais durant cette longue, trop longue minute pendant laquelle j'hésitais à tourner les talons et à m'en aller. Je perdais un peu de l'enthousiasme que j'avais en m'avançant dans cette ruelle, peut-être que finalement, cette énergie n'était rien d'autre que le fruit de mon imagination, ou bel et bien une simple histoire de champ magnétique bancale. Pourtant, pourtant, j'entendais cette porte, le bruit caractéristique de sa poignée qui se baissait, puis le clic qui l'accompagnait, et elle s'ouvrait.

Cette énergie, je la connaissais finalement. Je la connaissais bien même. J'ai bien cru pendant une seconde que mes jambes allaient me lâcher, que j'allais m'effondrer au sol tant l'espoir de la revoir m'avait si vite quitté depuis mon arrivée ici. J'étais bloqué, dans l'impossibilité de dire ou faire quoi que ce soit, même lorsque qu'elle s'est jetée dans mes bras. Il m'a fallu quelques secondes pour réaliser, pour que je sente son corps se presser si énergiquement au mien et que je reconnaisse enfin son étreinte si singulière. Xayah, ma douce Xayah, te voilà enfin. Mes bras l'avaient enveloppée d'une tendresse que je retrouvais à la seconde où je réalisais qu'elle était bien là, qu'elle était contre moi, que je pouvais la serrer dans mes bras aussi fort que j'en étais capable. Mes plumes me manquaient, sans elles, je sentais que je ne pouvais plus la protéger, mais tant que mes bras ne la quittaient pas, elle était en sécurité, pas vrai ?

– Xayah... je soufflais, je ne comprenais que trop bien le sens de ses mots. Alors je relâchais mon étreinte pour glisser mes doigts sur ses joues et ainsi l'inviter à redresser son visage. Je la regardais un instant, détaillant chaque trait de son doux visage avant que mes pupilles ne s'encrent aux siennes, et qu'un sourire tendre n'étire mes lèvres.

– Je suis là, miella... N'y pense plus... j'ajoutais, venant déposer mes lèvres sur son front avant de la tirer de nouveau contre moi après que mes mains se soient emparées de ses épaules. J'entourais ces dernières de mes bras, la serrant tout fort contre moi.

– Je te le promet, on ne se quittera plus jamais...

Je ne savais pas si elle était arrivée ici par le même biais que moi, mais je m'en fichais. Elle était là, j'étais avec elle, nous étions enfin réunis, c'était ce qui comptait le plus pour moi. J'étais parti pour aller travailler, mais... Mais je n'en avais plus envie, pas envie, hors de question que je parte d'ici, pas maintenant. Je relâchais Xayah afin de la regarder de nouveau. Mon sourire n'avait pas disparu, même si mes émotions jouaient à un jeu maladroit avec mon cœur. Comme un vieil instinct, en regardant ma douce, je sentais que quelque chose se passait, et mes yeux se baissaient vers ses épaules, puis plus bas, et encore plus bas, jusqu'à ce que mes pupilles atteignent sa cuisse ensanglantée.

– Eh, c'est... je bégayais, et l'affolement ne tardait pas à me trouver. Tu saignes ! Tu t'es fait mal ? Ca va ? Qu'est-ce que c'est ? Je tendais ma main vers son short, sortant ensuite de sa poche le fameux couteau dont la lame qui dépassait de son short déchiré brillait. Bah dis ! Ca coupe aussi bien ce truc ? Comment ça peut rentrer dans ta poche même ? j'avais vu pire, je savais à quel point c'était dérisoire comme blessure, mais il ne m'en fallait jamais plus pour m'inquiéter un minimum.

– Faut te soigner, on sait pas ce qui traine dans le coin, ça pourrait s'infecter.
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@Rakan & Xayah

Figeons le temps, vous-voulez ? Étrange pensée, quand on considère l’intemporalité de notre espèce. Mais l’étreinte de Rakan me réchauffe davantage que si j’avais foutu le feu à l’île toute entière. J’aimerais qu’elle dure au moins aussi longtemps que le temps que nous avons passé séparés. Plus de six lunes que je l’avais perdu, mais ma peau se souvenait encore de la douceur de ses mains, et je n’avais pas non plus oublié la tendresse de ses gestes ou de ses yeux. Leurs souvenirs m’avaient hantée autant qu’ils m’avaient réconfortée, mais aucun d’eux ne vaudra jamais ce que Rakan est vraiment.
La vaine promesse que je lui arrache tarit mes larmes et me fait sourire. Se quitter est une idée si vaste qu’elle ne veut plus rien dire, mais l’entendre dire ça me rassure malgré tout. D’une certaine manière, il ne m’a jamais quittée : je n’ai jamais cessé de l’aimer, de le chercher, de l’attendre, de rêver de lui, de m’inquiéter pour lui… Mais maintenant, je ne veux plus non plus le perdre de vue, ou quitter ses bras, ce qui est complètement déraisonnable. Raison de plus pour figer le temps. Ainsi, nous n’aurions plus à nous inquiéter de rien. De toute façon, il n’y a que lui qui puisse m’inquiéter. Tout le reste paraît si dérisoire, dès que Rakan s’ajoute dans l’équation. Comment s’est-il ajouté, d’ailleurs ? C’est une bonne question. Je l’imagine un instant toquer à toutes les portes de l’île avec un dessin un peu raté de moi dans la main. Personne ne m’aurait reconnue ; je ne me ressemble plus. Mes couleurs, mes oreilles, mes yeux, mes pieds, les marques de mes joues… même mon agressivité en a pris un coup et je suis plus petite qu’avant à cause de ces pieds terriblement plats – sans parler de leur inconfort. Rakan va enfin pouvoir s’acheter des grosses chaussures rouges bien voyantes, me direz-vous. Je baisse les yeux pour voir si ce n’est pas déjà fait, et lui aussi, mais pour une toute autre raison – même s’il serait parfaitement capable d’admirer ses propres chaussures.
Ma plaie à la cuisse, soit. Puisqu’il en parle, elle me tire un peu plus, sans me gêner pour autant. C’est à peine une petite entaille, rien du tout, qui sera oubliée sitôt que j’aurais passé un coup d’eau dessus. Rakan n’a pas l’air de cet avis, sa sollicitude exagérée me fait rire. Après tout ce qu’on a pu traversé ensemble, il s’inquiète pour une égratignure. Cette attitude m’attendrit pourtant. D’accord, s’il n’avait eu ne serait-ce qu’une seule tache sur la joue, j’aurais retourné l’île pour savoir qui avait osé lui faire cet affront quand la réponse aurait sans doute été : lui-même. C’est risible, mais je n’aime pas non plus le voir s’inquiéter trop longtemps. Peut-être réagit-il aussi fort à cause du temps que nous avons passés séparés ? Peu importe, dans le fond, mais il n’est pas dans mes intentions de le tourmenter. Je ne cherche même pas à récupérer ma lame à peine rougie et le tire à l’intérieur de la maison. Elle me paraît moins fade, moins détestable que quand je suis sortie de mon lit. C’est une magie que Rakan ne perdra jamais : sa simple présence rend le monde plus lumineux, et ce même quand son visage est marqué d’une inquiétude si disproportionnée.

« C’est vrai, ça ! Comment ce couteau aurait pu arriver dans ma poche ? Qui aurait osé faire ça ? », j’interroge d’un ton amusé. « Viens, rentre. »

Je préfère plaisanter pour ne pas le laisser dramatiser tout ce que pourrait engendrer une plaie, puisque dans son esprit elle a l’air potentiellement dangereuse. Rakan a plus que tendance à beaucoup diverger, il est incapable de se concentrer plus de cinq secondes sur la même chose, mais je suis sa seule idée fixe, je sais qu’il n’en démordra pas tant qu’il n’aura pas eu gain de cause. Cependant, je le rejoins sur un point : on ne sait pas ce qui traîne dans le coin. L’environnement me dérange moins qu’avant parce que je m’y suis légèrement habituée, mais je ne saurais oublié cette impression de respirer de l’huile malodorante qui m’a frappée mon premier jour ici. Le béton est toujours pourri, les voitures roulent toujours au pétrole, la surconsommation ne s’est jamais portée aussi bien. Ce monde est malade, pourri, alors oui, on ne sait pas ce qui se traîne. Ça ne m’empêche pas d’entretenir la batterie de couteaux qui traîne partout chez moi, mais le simple fait d’avoir à les entretenir est un problème.
Mes plumes me manquent. J’ai essayé une fois de modeler une dague entre mes doigts, ce fut un échec cuisant : une petite plume de duvet violet pale qui m’a rendue malade. Je ne suis pas en bien meilleure forme que ce jour, alors je ne m’y suis pas retentée. Ce n’est sans doute pas le moment d’expliquer tout ça à Rakan, ça n’aurait d’autre effet que de crisper davantage ses traits marqués par l’inquiétude. Je n’entends pas non plus lui cacher, mais ce n’est pas le moment. Je lui en parlerai plus tard, s’il ne le capte pas avant. Réglons les choses dans l’ordre; je le tire dans la salle de bain et lui pose dans les mains une armée de compresses, une bande, lui sort de l’alcool et le laisse se démerder. Il ne fait que ce qu’il veut, de toute façon, alors je me dis que ça le rassurera sûrement de soigner ma plaie comme il le souhaite, plutôt que de me contenter de la passer à l’eau. Je vire mon short pour dégager ma petite coupure. Vraiment, elle est sale parce que le tissu a étalé du sang un peu partout, mais dessous, elle ne me fait pas mal et elle est propre, comme n’importe quelle plaie peu profonde causée par un tel couteau.
Je me retiens de lui dire quelque chose du genre : tu vois, c’est rien. Parce que contredire Rakan est parfaitement vain, mais aussi parce que je n’en ai pas envie. Il n’est pas rare qu’on ne voit pas les choses du même œil, mais ce n’est pas un problème pour autant, encore moins pour un sujet aussi anodin. Au contraire, son air inquiet  m’attendrit encore davantage. Ce n’est pas son inquiétude qui me touche, mais les raisons qui le poussent à s’inquiéter. Son cœur est trop grand pour son propre bien. Je souris de nouveau et lui caresse la joue avant de piquer un baiser sur ses lèvres.

« Et toi ? »

Ma voie est plus basse, moins amusée. Je reprends ce que je n’ai pas osé dire plus tôt :

« Tu n’étais pas là, quand je suis arrivée ici, et tu étais introuvable aussi. Alors j’ai pensé que les guerriers de l’ombre t’avaient pris… » Cette idée continue de me faire frissonner alors qu’il est sous mes yeux. « … et qu’ils m’avaient jetée dans la mer. Mais ça ne faisait pas sens, leur ordre trouve une utilité à toutes les âmes mortes ou vivantes. Rien ici n’avait de sens. Tout est si humain, si mort, si pourri. Et toi, tu n’étais pas là. Pour me rassurer, je me disais que c’était mieux pour toi. Pourtant, te retrouver ici me fait revivre. Tout ce que j’imaginais me faisait craindre pour toi. Mais tu es là », je souffle. « Quand es-tu arrivé ? »

Je me mors la lèvre. Est-il possible, s’il est arrivé depuis longtemps, que j’ai passé si longtemps à le pleurer quand j’aurais pu le retrouver plus tôt ? Je ne pense pas qu’il ait été heureux ici, seul dans un monde froid et désert comme celui-ci. Depuis combien de temps doit-il endurer cet enfer seul ?
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J'avais une certitude, à l'instant où elle s'était amusée de la présence de ce couteau dans sa poche, c'était qu'elle était bien elle même. J'avais pu croiser quelques personnes depuis mon arrivée, et certaines semblaient souffrir du manque parfois extrême de certains de leurs souvenirs. J'avais, pour ma part, aucun doute sur le fait que j'ai toujours conscience de mon passé, de celui que j'étais tout au fond de moi. J'avais perdu autre chose, la chose qui faisait de moi celui que j'étais. Je n'avais plus mes plumes, j'en avais été privé pour je ne savais quelle raison, mais au moins, j'avais Xayah, et ça valait tout l'or du monde.

Elle m'invitait à entrer, d'ailleurs. Elle m'invitait à rejoindre son cocon, son chez-elle duquel je n'avais déjà plus envie de repartir. C'était affolant, elle m'avait tant manquée, et j'avais ce besoin si puissant de ne jamais la quitter, comme avant. J'entrais donc, je l'accompagnais jusqu'à ce que la porte d'entrée se referme derrière nous et qu'elle m'embarque avec elle dans sa salle de bain.

Je tendais les mains pour qu'elle y dépose tout l'attirail nécessaire pour nettoyer sa plaie. Des compresse, de la bande et de l'alcool, de... L'alcool, c'est pas censé se boire, ce truc ? J'observais la petite bouteille avant de l'ouvrir pour en renifler l'odeur, et non, bwah ! Cet alcool là, il se boit pas, c'est sûr et certain. Je grimaçais légèrement, ça sentait pas non plus assez mauvais pour être dangereux pour une plaie, et avant que j'ai l'idée de me baisser pour m'occuper d'elle, je laissais mes lèvres rencontrer les siennes tandis qu'un sourire un peu niais étirait le coin de mes lèvres.

Je m'accroupissais finalement face à ses cuisses, je versais un peu de ce liquide odorant sur l'une des compresses avant de la passer sur sa peau pour nettoyer les traces de sang autour de la plaie, pour commencer. Et sa voix me parvenait, je relevait les yeux vers son visage pour la regarder, et mon cœur, il se serrait si fort, tellement fort que ma gorge se nouait. Pourquoi est-ce que ça me faisait si mal de l'entendre dire cela ? J'avais détourné le regard afin de me concentrer comme je le pouvais sur sa plaie que je venais nettoyer tout doucement avec la compresse humide, avant de laisser cette dernière tomber à ses pieds. J'en préparais u ne seconde, reprenant là où j'en étais, et je pinçais légèrement mes lèvres, déglutissant légèrement, tout en tentant d'être le plus discret possible.

- J'ai cru être seul ici, moi aussi... je finissais par dire, la voix légèrement tremblante, tandis que je terminais de nettoyer sa plaie. Ca va faire deux mois que je suis arrivé, et j'ai l'impression que ça fait une éternité. J'étais anéanti à l'idée que tu ais pu disparaitre, et je le suis encore, car j'ai peur que ce ne soit qu'une simple illusion, ou le fruit de mon imagination... J'ai perdu espoir si rapidement, je suis désolé...

Et pourtant, je sentais sa peau sous mes doigts, derrière sa cuise pendant que j'enroulais celle-ci du bandage après avoir placé une compresse neuve contre sa plaie. Mais le monde était cruel, peut-être qu'il jouait avec moi, peut-être qu'il jouait avec nous, qu'il s'amusait de notre souffrance, de notre faiblesse. Le bandage fait, je me redressais afin de faire face à ma chère et tendre, et je venais emprisonner sa nuque de mes bras afin de la serrer le plus fort possible dans mes bras, fermant fort mes paupières pour éviter que des larmes ne s'en échappent malencontreusement. J'étais si faible, la douleur était bien trop présente pour que je l'ignore. J'avais peur de rouvrir les yeux et de la voir disparaitre, alors que je la sentais bien contre moi.

Elle était bien là.

Contre mon torse, et j'entendais son souffle discret, je sentais son parfum et j'entendais sa voix.

Elle était bien là.

- Tu m'as tellement manqué, Xayah... je soufflais alors, mes doigts glissant dans ses cheveux que je laissais se nouer entre mes phalanges. Je n'avais plus envie de la lâcher, je ne la lâcherait pas, je ne la lâcherait plus, plus jamais.
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Mes mains se perdent dans ses cheveux doux et je n'ajoute rien de plus. J'aurais tant de choses à lui raconter, mais j'aime le silence. Grâce à lui, c'est plus facile de réfléchir et de s'entendre penser. Tout de suite, c'est Rakan que je veux laisser réfléchir. Quelque chose le tracasse, je le vois et je sais que lui ne supporte pas le silence. Me taire le poussera à vider son cœur et à exprimer ce qui lui pèse. Il fixe ma jambe, faussement concentré sur sa tâche, mais son visage crispé le révèle ailleurs. Je sais que là où je suis sujette à la colère, lui est versé à la mélancolie. Le désespoir l'attriste et l'éteint dans des proportions dont je n'arrive pas à saisir les profondeurs, et le silence me sert aussi pour ça, pour laisser à sa souffrance la place dont elle a besoin pour s'exprimer et non celle que j'aurais jugée bonne. Je n'ai pas envie de me tromper et d'entretenir son mal-être en cherchant à le combattre avec trop de force.
Il me répond enfin, son masque se fissure (s'il ne s'effondre pas totalement) et je fais de mon mieux pour ne pas me laisser envahir par ses émotions. S'il y a un moment pour ça, ce n'est pas maintenant. Je ne peux pas pleurer sa peine quand il se la reproche si ouvertement. Il me serre dans ses bras à m'en briser le cou, mais peu m'importe. Dans son étreinte, son sentiment de culpabilité se ressent autant que sa détresse. Il sent aussi le stress, la peur, peut-être un brin de honte également. Je sais, objectivement,que ce n'est pas un mal de lui permettre de tout exprimer librement, mais je n'aime rien de tout ça. Rakan ne mérite que la joie, le bonheur et tout ce qui rend la vie digne d'être vécue. Alors oui, peut-être autant chasser le reste maintenant. Raison de plus pour moi garder la tête haute. Malgré toutes ses fanfaronnades et sous ses grandes allures, il n'a rien d'égocentrique : c'est tout le contraire. Il serait capable de s'oublier pour venir essuyer mes larmes et ce n'est pas ce que je veux. Il a besoin que je sois là pour lui, pas l'inverse.

"Ça va aller, mon amour. Je suis là, je reste avec là, avec toi", je murmure contre son torse.

Du bout des doigts, je caresse son dos sous son tee-shirt. Il est si fébrile entre mes bras, je l'ai rarement senti aussi fragile. Jamais, à vrai dire. Alors je reste là, sans bouger davantage, à lui répéter inlassablement les mêmes idées : que je suis là, que tout va bien, que tout continuera d'aller bien maintenant que nous sommes ensemble, que rien ne saura nous séparer de nouveau, que je buterai le premier qui essaiera de m'arracher à ses bras, que je l'aime (puisse-t-il ne jamais en douter). Avec patience, je l'attends, lui laisse le temps dont il a besoin pour que la réalité rattrape ses angoisses. Je n'ai pas non plus envie qu'il me lâche ; j'ai même l'impression d'être encore trop éloignée de lui. Presque, j'aimerais pouvoir me glisser sous sa peau. Au fond, je partage ses craintes, mais j'accepte la folie de bonne grâce si elle me permet de retrouver Rakan. Ça ne serait pas un mal supplémentaire, rendue où nous sommes. Peut-être même que la folie aiderait à accepter ce monde. Pourtant, j'ai de plus en plus de mal à me dire qu'il n'est pas vraiment là.  Peut-être est-ce parce que j'y tiens vraiment, mais il me semble si réel, trop doux et fragile pour être faux. Je ne me serais jamais permise de l'imaginer si démuni.
Je le sens se détendre, petit à petit. Sans doute que mes gazouillis incessant le distraient un peu de sa mélancolie. Je souris contre son torse : c'est sa technique, de parler, parler, parler et encore parler pour distraire. Toujours est-il qu'il se relâche au moins assez pour venir jouer avec mes cheveux, à son tour. J'en profite et récupère une de mes mains avec laquelle je lui caresse la joue, puis mon bras retombe autour de son cou. Je resterais des heures ainsi à me laisser cajoler.

"Ne sois pas désolé."

Je lève les yeux pour chercher son regard. J'essaie de ne pas laisser transparaître le poids de ma propre culpabilité. Deux mois qu'il désespère seul et autant de temps que je rumine dans mon coin. Autant de temps que la motivation me frappe apparemment aléatoirement et plutôt que d'interpréter correctement les signes de sa présence, j'ai préféré me penser malade, ou en train de m'habituer à ces lieux. Comme toujours, j'ai préféré prévoir le pire, pour tout voir venir, mais j'ai lamentablement échoué, car j'en ai oublié l'essentiel, la base : lui.

"Je devrais te remercier. Merci, mon amour. Ce monde détruisait mes espoirs, l'injustice attisait ma colère. Depuis que je suis ici je me cache derrière ma faiblesse, attendant d'avoir repris des forces pour tout cramer pour te retrouver."

Je replonge ma tête dans son torse en frissonnant de dégoût. Comment ai-je pu me perdre à ce point ? Confondre ma haine de ce monde et mon amour pour Rakan ? Créer ces liens qui n'auraient jamais dû exister ? Je ne veux pas que notre amour serve de pretexte a ma colere quand il est tout le contraire. J'ai besoin de lui pour ne pas me perdre, ce n'est pas nouveau. Lui versé à la mélancolie quand je suis sujette à la colère, revenons-y. Besoin de lui pour voir dans le monde quelque chose à garder, à sauver et à aimer. Cette paix qu'il m'apporte, ce n'est que maintenant que je la retrouve que je me rends compte à quelle point elle m'avait manquée.

"Comment m'as-tu retrouvée, finalement ?"
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Ca faisait un bien fou de pouvoir la serrer dans mes bras, même si tout au fond de moi le chagrin et la solitude de ces deux mois continuaient de consumer jusqu'à mon âme. J'ai tellement cru être seul ici que j'avais du mal à croire à sa présence, même alors que je la serrais le plus fort possible contre moi. J'avais juste peur qu'elle m'échappe, que me sol s'ouvre sous nos pieds et que l'on tombe dans deux ravins différents elle et moi. Que l'on tombe, ce n'était pas le plus effrayant, en soi, on avait plus ou moins l'habitude, mais que l'on doive une nouvelle fois s'éloigner elle et moi, c'était ce à quoi je ne pourrais pas survivre.

Je l'entendais me rassurer sur sa présence, et heureusement qu'elle me le disait, qu'elle me le répétait, car j'en avais besoin plus que n'importe quoi d'autre à présent. J'ai tout de même fini par laisser un sourire se dessiner sur mes lèvres, quand bien même mon cœur me faisait toujours souffrir : j'étais heureux qu'elle soit là, tout contre moi. J'étais heureux de pouvoir sentir ses doigts contre ma peau, de sentir la douce étreinte de son bras contre ma nuque. J'en avais tellement rêvé, de tout ça, que je pouvais enfin me laisser aller à l'apaisement.

Et son visage se redresse, puis je l'imite afin de pouvoir la regarder. Ma main dans ses cheveux glisse vers son visage afin que mes doigts puissent se poser contre sa joue, et puisque j'avais tout le loisir de pouvoir la regarder, je ne me retenais pas de détailler chacun de ses traits, aussi fins et imperceptibles pouvaient ils être. Alors que mon pouce dansait tout doucement contre sa pommette, j'écoutais chacun de ses mots avec attention, finissant par reposer mon regard dans le sien.

- J'avais peur que tu aies changé, mais je suis heureux que ça ne soit pas le cas. j'avais peur qu'elle m'ait oublié, surtout. L'entendre dire qu'elle était prête à tout cramer pour moi, c'était tout ce que je pouvais espérer de mieux venant d'elle. Parce que Xayah, c'était Xayah, je n'avais eu aucun mal à me faire à sa personnalité haute en couleurs, à ses idées de vengeance et à son caractère hors normes, alors ça ne me surprenait pas vraiment de l'entendre me dire ça, bien au contraire, j'adorais entendre ça.

Quand son visage disparait de nouveau pour se cacher contre mon torse, un nouveau sourire étire mes lèvres alors que mon bras se referme autour de ses épaules. Sa nouvelle question me pousse finalement à réfléchir un peu : comment est-ce que je l'avais retrouvée, finalement ? Je n'en étais pas certain, en fait, mais j'avais quand même ma petite idée.

- Je serais tenté de dire que je t'ai retrouvée par la force du destin, mais... je m'arrêtais un instant, pensant à ce que mes tympans me faisaient subir et à cette aura bouillonnante que j'avais ressentie en m'arrêtant devant sa maison. Je crois que j'ai simplement fini par suivre mon instinct, et il ne m'a pas trompé... j'ajoutais alors, venant déposer mes lèvres sur le haut de sa tête un court instant, avant de reprendre la parole.

- Dis... Ta magie... Elle semble avoir diminuée. je serrais légèrement mon bras autour de ses épaules, laissant mes doigts s'accrocher à la manche de son tee-shirt. Je ne suis plus capable d'utiliser la mienne, plus comme avant, disons...
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La force du destin… Quel beau parleur. Lui non plus, n’a pas changé. Je pouffe en sentant ses lèvres dans mes cheveux. Aurais-je dû m’attendre à une autre réponse ? Bien sûr que non. Il ne fait que comme ça, en suivant le joyeux chaos de son instinct. Il ne sait même pas faire autrement. Si spontané, si changeant, tout incapable qu’il est d’élaborer un plan qui tienne la route ou de suivre les miens sans en oublier la moitié. Ça me fascine de voir que ses instincts ont toujours raison. A notre rencontre, son attitude le plus souvent désinvolte et son incapacité à comprendre un plan méticuleux basé sur une réflexion construite me hérissaient les plumes, mais j’ai appris à écouter ses idées qui ne s’arrêtaient jamais parce que j’ai aussi appris à connaître Rakan, compris que son instinct n’a pas une moindre valeur stratégique que la froide logique dont je fais trop souvent preuve. Au contraire : nos différences respectives comblent trop bien nos lacunes individuelles et au fil des années, ses manières d’agir sont passées à mes yeux de folie pure et dure à génie incompris. Parce qu’encore aujourd’hui, ses inspirations m’échappent parfois, mais j’ai une confiance aveugle en ce Vastaya dissipé et ce sans regret…
Même quand ses questions ne me conviennent guère. Je grogne contre son torse pour lui signifier qu’il a raison autant que la question (qui n’en est pas une) me fâche et crispe mes doigts sur sa taille. Ce n’est pas lui qui me contrarie, mais la situation, car il a raison. Je suis contrariée parce que j’ai peur, parce que la magie qui fait de nous ce que nous sommes n’existe plus, que celle qu’il me reste est fragile, instable et malade. Je déteste ça, me sentir aussi vulnérable qu’une enfant et ne pas connaître les limites exactes de mes faiblesses. Aujourd’hui dans ses bras, je me reconnais pour la première fois depuis que je suis arrivée sur cette île. Il n’y a que lui pour dire que nous n’avons pas changé et j’admire cet optimisme, mais d’un autre côté je ne peux m’empêcher de le trouver sot. Je sais que Rakan a raison, que l’important est là : tant que nos cœurs et nos esprits n’ont pas changé, le reste importe peu. Est-ce pour autant que le changement ne me terrifie pas ? Bien sûr que non. Comme au premier jour, je sens mes jambes se mettre à trembler à cette idée. J’ai besoin de bouger, de faire quelque chose pour occuper mon désarroi.

« Viens. »

Je me dégage de ses bras, attrape sa main, en embrasse le dos et le tire à ma suite dans la pièce d’à côté, un mélange assez décousu d’une cuisine, d’un salon et d’un Botanic volontairement mal entretenu. La manie des humains à tailler les plantes et à les sélectionner en fonction de la valeur qu’ils leur accordent me sort par les yeux. Bref. J’abandonne Rakan sur le canapé puis attrape une bouteille de vin à moitié vide et une plaquette de chocolat. Je n’aime pas le chocolat, mais j’en ai plein ce placard parce que lui adore. Je pose ce petit déjeuner parfaitement sain et équilibré sur la petite table à côté du canapé et retourne me lover dans les bras réconfortant de l’amour de ma vie.

« Si ce n’était que ma magie... »

Je me remets à trembler.

« Tout est si mort, ici. La magie s’incarne dans les habitants de l’île, parfois, mais l’île… n’est qu’une île, qu’un morceau de terre sans âme et sans profondeur. Pour ce qu’il y reste de terre. Même les noxiens ne sont pas aussi destructeurs que les humains de ce monde ! Je ne sais plus me battre, je ne sais plus danser, la magie est... morte ? Qui sommes-nous, dans tout ça ? Surtout, que sommes-nous ? »

Je serre son tee-shirt si fort entre mes doigts que mes mains en deviennent blanches. Depuis quand, même, porte-t-il des tee-shirts ?!

« Sommes-nous encore Vastayas ? », je chuchote dans son cou, comme si le dire à voix haute aurait rendu ma crainte réelle. « Ou ne sommes-nous plus que des mages ? Humains. Mortels. Que notre magie n’aurait pas diminué, mais changé du tout au tout car ce monde ne saurait supporter ce que nous sommes, que nous serions si incompatibles avec ces terres que notre magie n’aurait eu le choix que de nous abandonner pour nous laisser vivre ? Je ne sais pas si je saurais m'y faire. »
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Je la suivais hors de la salle de bain, ma main accrochée si solidement à la sienne qu’elles auraient pu fusionner. Au départ, j’ai commencé cette journée en me disant qu’elle finirait comme toutes les autres ; que j’irais bosser, donner mes cours de danse à des inconnus, à des « habitués », qu’à midi j’irais me chercher une salade ou une connerie du genre à manger, que je reprendrais mes cours de danse et que finalement je rentrerais tout aussi vide que la veille. Mais là… Là, alors que je suivais ma reine jusqu’à son salon, je prenais un peu plus conscience que ma vie prenait finalement le sens qu’elle avait la veille du jour où je me suis égaré ici. L’homme amoureux que j’étais n’arrivait pas à la lâcher du regard, et même alors qu’elle m’abandonnait dans le salon, sur le canapé, je la suivais du regard, parce que je ne voulais pas qu’elle m’échappe une fois de plus, qu’elle disparaisse derrière ces murs. Le peu de temps qu’elle passait loin de moi me paraissait être une éternité, alors lorsqu’elle revenait, bouteille de rouge à moitié entamée et plaquette de chocolat à la main, mon sourire s’élargissait légèrement, j’étais vraiment soulagé.

J’enroulais alors mon bras autour de ses épaules lorsqu’elle me rejoignait sur le canapé. J’avais bien compris que quelque chose clochait avec la magie, avec notre magie. Ce monde était presque mort, ses terres étaient vides, ses habitants aussi pour la plupart. Rien ici ne ressemblait à Ionia, même nous, nous avions perdu ce qui faisait de nous ce que nous étions depuis toujours. Lorsque je sentais Xayah trembler contre moi, mon autre bras venait l’englober afin de la serrer davantage contre moi, et je sentais mon cœur se serrer, douloureusement. Tout ce que j’ai toujours voulu, c’était qu’elle soit heureuse ; avec ou sans moi, qu’elle vive, tout simplement.

Je l’écoutais, et je ne savais pas comment la rassurer. Est-ce qu’on était toujours des Vastayas ? Il était clair que la réponse était : non. Mais comment est-ce que je pourrais lui répondre ça ? « Non, ma chérie, nous ne sommes que de simples humains maintenant. » … Impensable, pas à elle, pas alors qu’elle souffrait de cette condition, de cette perte de contrôle aussi violente que la mienne. Nous n’étions plus ce que nous étions, dans notre monde, sur nos terres. Plus une plume, plus un brin de magie pour faire briller nos prunelles. Plus rien, même si mes prunelles à moi, elles se remettaient à briller, juste parce qu’elle était là, ma Xayah.

- Je ferais tout pour que nous retrouvions notre magie telle qu’elle était… Je murmurais, et j’étais certain d’être capable d’une telle chose. Je n’étais pas conscient du fait que la réalité ne me rattraperait que lorsqu’elle en aurait envie… Alors… Pourvu que la chute ne soit pas trop douloureuse. On s’entrainera, on retrouvera nos forces d’antan. Je ferais tout ce qui est en mon pouvoir pour que ta magie renaisse de ses cendres, je t’en fais la promesse.

Parce que ce qui était le plus important ici, c’était elle, pas moi. Elle, rien qu’elle, personne d’autre. J’étais prêt à mettre de côté mes propres désirs pour qu’elle soit comblée, qu’elle retrouve ce sourire qui me manquait tant. Je l’aimais au point de tout sacrifier, de tout lui céder, absolument tout.

- Ma Miella, ma douce… Mes doigts venaient se glisser tout contre sa joue, et d’une tendre pression, je la faisais redresser son visage pour qu’elle me regarde. Mes prunelles s’encraient aux siennes, alors qu’un sourire qui se voulait rassurant se dessinait sur mes lèvres.

Je déposais un doux baiser contre ses lèvres, tendis que mon pouce flattait sa pommette, tout tendrement. Un baiser à la fois long et beaucoup trop court, un baiser que j’aurais aimé voir durer une éternité. Je laissais finalement mes lèvres s’éloigner des siennes, juste assez pour pouvoir lui adresser quelques mots.

- On arrivera à surmonter tout ça, ensemble… je lui disais alors, avant que je ne glisse mes bras autour de sa taille et que je la fasse doucement basculer pour qu’elle s’allonge sur le canapé et que je puisse venir déposer ma joue sur le haut de sa poitrine. Même si son cœur n’était pas près de mon visage, je pouvais le sentir battre dans sa poitrine, ses vibrations se propageant jusqu’à ma joue qui avait trouvé sa place de choix.

Mes bras étaient toujours accrochés à sa taille, j’espérais qu’elle trouvait cela confortable, tout autant que je l’étais, installé sur elle comme la loque complètement accro que j’étais. Je pouvais rester des heures comme ça, tant qu’elle m’acceptait dans cette fragilité que je laissais paraitre sans honte aucune à ses côtés. Mon visage se redressait légèrement afin de glisser dans le creux de son cou que j’embrassais d’une multitude de tendre petits baisers, et l’un de mes bras quittait sa place pour que ma main grande ouverte vienne se poser contre ses côtes. Enfin, je relevais la tête pour pouvoir la regarder, un petit sourire ancré aux lèvres.

- Qu’est-ce que tu fais de tes journées ? Toi aussi t’as été obligé de trouver un travail ? je lui demandais alors, même si j’aurais aimé simplement profiter de ce calme apparent. J’étais curieux de savoir ce qu’elle faisait, si elle avait réussi à s’adapter comme moi je l’avais fait.
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