Contexte Imaginez. Une lumière aveuglante vous apparaît soudainement et en un battement de cils, vous voici hors de chez-vous. Ce que vous étiez, ce que vous représentiez, n'a soudainement absolument plus aucune importance. Il fait si chaud ici, le soleil et l'air ambiant vous étouffent. Mais vous n'êtes pas, vous n'êtes plus seuls et il y a de fortes chances pour que vous ne le soyez plus jamais. Vous avez à peine le temps de comprendre l'absurdité de la situation que des hommes et femmes armés, cagoulés, vous tirent par le bras et vous poussent vers un bus et vous voilà pour une heure de voyage jusqu'à ce qui sera votre nouveau chez-vous. Votre mémoire, vos pouvoirs, sont pour la plupart effacés, estompés, de quoi rendre la situation plus angoissante encore. Et vous voilà... dekarios., fonda also ; KarlachConnor, Dark Urge, Hancock, Hercule, Loki, Lucifer, Rolan, Sanji, SiriusAu ralentiOTS, admin also ;ShadowheartAce, Constantine, Dustin, Drago, Jim, KozmotisPrésenteslyholmes, maître du jeu also ;Bruno MadrigalAlastor, Jack, Neuvillette, Sandy, Sidon, Silco, ViktorPrésentmerci ! Le design de la version 8 a été réalisé par lulu, le forum a été optimisé pour Brave et Chrome. à savoir 1. L'activité demandée est de 1 rp par mois et d'une connexion et un message aux 15 jours. Pas de limite de multicompte 2. Le forum autorise l'interprétation de personnage provenant de tout : livre, jeu vidéo, série, film, manga, comics. Vous pouvez aussi inventer un personnage lié à une oeuvre existante. 3. Forum au contexte évolutif ; les membres font les intrigues et les intrigues se font selon les personnages joués. 4. Aucune limite de mot ou de ligne, aucun style imposé. Le forum se veut le plus relax possible. | We'll call this place our home Ft. Pitchou
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Mes bras sont chargés de cartons lorsque j’entre dans la maison à la suite de Pitch (notre maison, devrais-je dire). Nous en avons parlé il y a fort peu de temps, et voilà que notre rêve se concrétise. Lorsque je dépose sur un tabouret ce que je transporte (essentiellement des livres) je jette un coup d'œil autour de moi. Je ne regrette pas le confort de ma maison ; ici, le mobilier est certes plus moderne, un design épuré, de noir et de blanc, alors que mon ancien chez moi était bien plus old school, un peu plus chaleureux, aussi, mais ce n’est pas grave. Je sais que je peux faire de cet endroit mon nouveau petit nid. Après tout, c’est ce que Pitch et moi avons voulu, le chemin que nous avons choisi de suivre ensemble. Je m’amuse de la manière dont les événements se sont enchaînés. Pitch’, mon Koz, comme je l’appelle maintenant pour le faire rougir, est un drôle d’animal. Tantôt fuyant, comme s’il portait toute la noirceur du monde au fond de son âme, tantôt timide, à ne pas savoir comment demander un peu d’affection. Il m’en faut, de la patience, pour comprendre où il veut en venir. Ce n’est pas toujours facile, pas toujours simple, mais nous parvenons tout de même à avancer pas à pas.
Ce déménagement est un grand pas, à vrai dire. Je me demande encore si c’est vraiment ce qu’il veut. S’il n’a pas accepté pour la simple et bonne raison qu’il a peur de me voir partir, de me voir m’éloigner. C’est un sentiment étrange, que de ne jamais être sûr de ce que pense son partenaire. J’accepte cependant de lui laisser ce jardin secret, de lui laisser sa part d’ombre, ce recoin où il a tant besoin de rester enfermé, et je me contente d’aller là où il accepte ma présence. Et pour l’instant, il m’accepte chez lui. Chez nous. Cette douceur est agréable, éloigne toutes les interrogations, les non-dits, les révélations brutales de ces derniers mois.
Alors que je monte un carton à l’étage, je me rends compte que cela va faire un an que nous nous sommes rencontrés, lui et moi. Il y a un an, notre relation était drastiquement différente, et notre première rencontre n’augurait rien de bon. Je me souviens encore de ce sentiment négatif, de cette mauvaise impression, de ce frisson qui avait traversé mon échine. C’est quelque chose qui est resté en moi, quelque part, cette crainte, cette colère, mais ces sentiments se sont aussi mus en quelque chose de plus doux, de plus attaché, de plus passionné, aussi. Je secoue la tête pour chasser ces pensées et laisse le carton dans la chambre en attendant d’avoir tout rentrer avant de commencer à déballer quoique ce soit. Je redescends à petits pas et tombe sur Kozmotis qui m’aide à transporter des affaires. L’occasion est belle, je m’avance vers lui, me met sur la pointe des pieds et dépose un baiser sur sa joue. Je rayonne d’un léger bonheur, ces plaisirs simples qu’apportent la vie. J’espère qu’il ne stress pas trop, il peut parfois être angoissé pour un oui ou pour un nom. J’attrape sa main dans la mienne et l’attire à moi dans une étreinte pour lui partager la chaleur de ma joie.
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| | | | WE'LL CALL THIS PLACE OUR HOME ft. @Sanderson MansnoozieFire To The FuseAll alone i'm moving like your shadow. You're walking in my dead zone, breathing slow. Love the hunt, love the high, watching light fade from your eyes. And this is not a warning, this is not a test, I'm zeroed in on you and I'm comin' for the rest and I'm about to ignite. Just try to play it cool, echoes in your head like déjà, déjà vu Ca y est, c'était un peu plus officiel, un peu plus acté : Sandy emménageait chez moi, transformant cette grande maison vide en quelque chose d'un peu plus vivant, moins stérile, moins triste même. Chez moi devenait peu à peu chez nous, à mesure que les cartons et autres sacs passaient la porte dans nos bras chargés la plupart du temps. Le plus dur, c'était de transporter tous ses livres, parce qu'il fallait dire que ça pesait sévère tout ça, et j'étais loin d'avoir des bras de déménageur de l'extrême. Mais bon, je pouvais au moins faire cet effort, parce que ça valait quand même sacrément le coup de se taper des courbatures pour ça, même si je devais avoir l'air au bout de ma vie, quelle idée d'habiter dans une baraque à deux étages aussi.
Dernière ligne droite, la poche que je tenais dans ma main était plutôt légère, et il n'y avait plus grand chose à rentrer, plus que des broutilles, des petites choses bien moins lourdes et encombrantes que les cartons de livres de dix mille tonnes. Dans ma tête, il se passait plein de choses, ça allait de « Est-ce que Sandy sera bien avec moi, ici ? » à « Tiens, ça irait bien dans le salon ce truc ! », bref, un grand bordel, si bien que lorsque Sandy apparaissait devant moi, c'était son petit bisou sur ma joue qui me faisait revenir sur Terre. Je m'étais arrêté net pour le regarder, et il était toujours aussi rayonnant, tout le contraire de moi et de ma sale gueule de mec nourri au néant. Lorsque sa main attrapait la mienne, mes doigts se serraient automatiquement autour des siens, avant que je ne le sente me tirer vers lui pour m'offrir une étreinte chaleureuse. J’avais lâché le sac que je tenais dans ma main pour qu’il tombe à mes pieds sans précaution aucune, pour que je puisse laisser mes bras l’entourer, et pour une fois, sans une once d’hésitation dans mes gestes.
– Tu as terminé de tout bien ranger ? je lui demandais, avant de le regarder, glissant mes doigts contre sa joue pour faire se redresser son visage.
– On devrait faire une petite pause, on mérite bien ça, non ?
Je venais déposer un petit bisou sur son front, un peu maladroitement, comme si je ne savais pas vraiment ce que je faisais. Il va bien falloir que je m’y habitue, Sandy méritait toute la tendresse de l’univers, et même si j’étais loin d’être un ange, je pouvais au moins essayer de lui prouver que mes sentiments pour lui étaient bien réels, et pas illusoires.
– Va te mettre sur la terrasse. Je te fais un thé ? Le même que d’habitude ? je lui demandais alors que je me détachais doucement de lui, prenant ensuite la direction de la cuisine une fois que j’avais la réponse à mes questions. | |
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