• Connor ouvre les yeux la première fois dans un laboratoire aux alentours d'août 2038, dernière création et plus grande fierté de CyberLife, défiant à nouveau toutes les lois et poussant toujours plus loin la perfection, la science. L'androïde parfait, supposé révolutionner l'ingénierie. Mais une telle création pousse à se poser des questions, il est alors gardé secret et mis en service sans que le petit peuple ne sache sa réelle destiné.
• Connor est envoyé en mission, sa première mise en marche, supposé être un négociateur. Tantôt négociateur, tantôt chair à canon, tantôt détective, il est envoyé sur le terrain pour voir sa capacité d'adaptation et ses talents. C'est ainsi qu'il parvient à déduire ce qu'il s'est passé dans un appartement saccagé, parents tués et enfant retenue en otage. Daniel, l'androïde domestique, allait être remplacé et ne l'a pas supporté, trop attaché à l'enfant. Plusieurs choix s'offrent à eux ; Daniel réclame de l'argent et un moyen de fuir avec l'enfant, Daniel menace de tuer l'enfant bien qu'il ne veuille pas lui faire du mal, il menace également de sauter et/ou sauter avec l'enfant, tuer Connor pour éliminer une menace. C'est là qu'entre en jeu Connor, la froideur d'un androïde permettant d'empêcher le pire, ne pas être dans l'émotion, comprendre en temps réel toutes les probabilités et comment parler au-dit Daniel. L'enfant est alors sauvé, l'androïde abattu par un snipper.
• Mission couronnée de succès, il entrera plus officiellement dans la police de Detroit, ce qui déplaira fortement aux employés déjà présents, habitués à ce que les androïdes ne servent qu'aux tâches ménagères et aux tâches de rangements et organisations des tâches, la pression de la société entre aussi en jeu ; de plus en plus de postes sont donnés aux androïdes, des personnes se retrouvent sans emplois et sans possibilité d'amélioration, les androïdes sont de plus en plus détestés. Connor est donc rapidement vu comme une menace, alors même qu'aucun membre du corps de la police de Detroit ne connaît le but final de Connor. Ils se doutent pourtant qu'il sera mené à remplacer un policier, mais aucun ne se doute qu'il serait à lui seul capable de tous les remplacer.
• On le confie à Hank Anderson. Ou on lui confie Hank Anderson, difficile à dire. Mais l'homme se montre particulièrement difficile, il ne veut pas d'un collègue, encore moins "en plastique". Hank en a perdu, des proches, à cause de "ça". Plongé dans l'alcoolisme, bougon, solitaire, Hank est difficile d'approche mais Connor ne se démonte à aucun moment - ce n'est pas dans son programme. Il devrait pourtant lâcher l'affaire mais il ne le fait pas. Il analyse le comportement, le prend en compte mais il essaie, ce qui n'est, évidemment, pas au goût du flic qui se montre d'autant plus revêche.
• Anderson et ses proches sont bien forcés de reconnaître que sans Connor et ses talents, ils n'auraient pas trouvés le suspect aussi vite ni compris aussi vite ce qu'il se tramait. Quoi que forcés, l'orgueil les force à taire et garder pour eux cette reconnaissance de façon positive, pour ne plutôt voir que l'horreur qui se déroule sous leurs yeux, ce dont ils se doutaient déjà et sera confirmé. Ouais. A lui seul, il arrive à faire plus que toute leur équipe ; ça sent le sapin pour eux. Si Connor réussit, ils risquent bien d'être tous à la porte avant d'avoir eu le temps de dire ouf.
• Pourtant lors de cet interrogatoire, Connor se fait "tuer" par l'androïde renégat. Trop de stress et boom. Cette "mort" choque Anderson plus qu'elle ne le devrait ; n'était-il pas celui qui l'insultait et voulait à tout prix lui rappeler sa condition de bout de plastique ? Pourtant cette mort le choque plus que de raison. Ils s'étaient connus depuis peu mais les airs quasi-enfantins de l'androïde avaient finis par le toucher d'une certaine façon. De ça, Connor n'en prendra pleinement conscience que des semaines plus tard lorsqu'il comprendra mieux les sentiments humains et les partagera, mais il en aura au moins conscience de façon logique et purement logique avant.
• Il réapparaît sous un nouveau modèle, n'étant pas réparable en l'état, on le renvoie en mission aussitôt, reprogrammé, avec les connaissances du modèle précédent. Son esprit est transféré, si tant est qu'on puisse parler d'esprit. C'est le choc au poste de police en le voyant arriver, c'est comme revoir un fantôme. Concernant Hank, il ignore encore ce qu'il se passe et comment cela aurait pu être pris mais Connor est toujours sous sa vigilance, ils doivent toujours faire équipe et Connor doit encore et toujours remplacer l'ancien co-équipier d'Anderson. Un lien semble se tisser entre eux malgré le vieux bougon, Connor a tout de même failli sauver Anderson plusieurs fois, ce qui joue, allant même jusqu'à sa maison pour le retrouver ivre mort et le faire décuver pour repartir en mission, quitte à choquer le vieux ; un fantôme ?

• Alors que la révolte des androïdes commence à se faire ressentir à travers la ville et inquiète le pays et les pays voisins, Connor est testé de nombreuses façons et s'il ne semble pas le comprendre tout de suite, son esprit est mis à épreuve à chaque fois qu'il retourne dans son propre système et fait face à Amanda. Des questions lui sont posés pour vérifier son "humanité", s'il pourrait devenir lui aussi un déviant ou non. S'il ne s'en rend pas compte, il semble être une expérience sociale et non juste une expérience de pure technologie pour CyberLife.
• Chaque fois qu'il meurt et réapparaît soudainement, c'est un choc pour Hank. Et si cette fois, c'était la dernière ? C'est cette inquiétude et part d'humanité naissante qui petit à petit, fait ouvrir les yeux de Connor sur ce qu'il est et ce qu'il commence à ressentir.
• Croyez le ou non mais c'est bien Hank Anderson qui l'aidera à ouvrir les yeux sur sa condition d'androïde et celle de ses confrères et consœurs. C'est son humanité dans toute sa splendeur qui l'aidera à ouvrir les yeux, à réaliser. Parce qu'avant même de se considérer comme être vivant, c'est Hank qui l'aura fait, voyant en lui une forme d'humanité avant que lui-même ne le comprenne et en saisisse l'ampleur, l'importance. C'est aussi grâce à ce lien si particulier qui les uni que Connor ne termine pas tel un Terminator mais souhaite la paix entre les deux mondes et participe activement à cela, en souterrain. Il rejoint la révolte, il rejoint Marcus.

• Il a l'immense privilège de faire la rencontre de Kamski, le créateur tout puissant , l'homme à la tête de CyberLife. Rares sont les androïdes ayant ce privilège. Il est testé de bien des manières et il devient difficile pour lui de comprendre ce que Kamski attend véritablement de lui, lui avouer qu'il a crée la vie à proprement parler ou faire comme s'il n'était pas un déviant ? Les questions sont sournoises même pour lui qui comprend les mots. S'il avoue sa part d'humanité, il risque pourtant la mort. Pourtant, il le voit bien. Kamski, entouré d'androïdes à son service, semblant plus humains que n'importe qui, et surtout plus humain que lui peut l'être.
• Sa rencontre avec son créateur était pourtant pour questionner l'homme sur ses intentions mais l'homme se montre peu coopératif avec eux, est-ce que la déviance était prévue ? Comment l'arrêter ? Kamski semble plus prompt à lancer des débats purement philosophiques qu'à leur répondre sérieusement, ce qui est plus ou moins une façon de tester Connor, qu'est-ce qu'un androïde est supposé comprendre à la philosophie, peut-il avoir les capacités de comprendre les tenants et aboutissant ou ne peut-il que répéter ce que tous les philosophes ont exprimés au fil des siècles ? Si Elijah dit plus tard qu'il n'a jamais eu pour but de leur donner une véritable vie et qu'il estime que ce n'est qu'une copie, une imitation que semble être la vie, Connor et les autres androïdes ne sont rien d'autres que des androïdes. Connor en est perturbé, car il lui semble pourtant bien ressentir ce qu'il ressent, il sent la nette différence avec avant mais il se doit d'être discret à ce sujet, il se doit de ne pas dire frontalement ce qu'il pense et ressent, se doit de manipuler les mots avec grande précaution mais il n'en pense pas moins. Il comprend même indirectement que son créateur se joue de lui, d'eux et n'est peut-être pas si convaincu que ça de ce qu'il leur dit, il préfère voir les choses ainsi.

• Il est finalement le pire ennemi de CyberLife lorsqu'il se retourne contre eux. L'un des pires ennemis, avec Marcus. Parce qu'il est récent. Trop doué. Se retourner contre CyberLife est trop risqué pour l'entreprise ; il en sait beaucoup trop. Et Connor en a conscience. Connor n'a jamais su se positionner, cependant, entre détruire l'humanité pour prendre leur place s'ils n'ont pas d'autres choix ou juste se fondre dans la masse.
• Il porte une grande admiration pour le leader de la révolution, un certain Markus. C'est alors qu'il est en mission pour le trouver et potentiellement détruire à Jericho que Connor finit par suivre son chemin en s'introduisant dans CyberLife pour les révolutionnaires.

Et le voilà, reparti à zéro. Plus de manifestations, plus de combat pour sa survie et celle de ses nouveaux amis. Comme reboot, remis au format usine. Mais Connor n'est plus Connor ; il est Thomas Asimov, jeune homme brillant qui excelle dans tout au point de déplaire à la majorité des personnes qu'il rencontre, car s'il excelle dans tout, il aime à s'en vanter, le mettre en avant, semblant faire peu de cas des sentiments d'autrui. Car c'est une chose qu'il ne comprend pas, s'il pense pourtant tout savoir, il ignore tout des sentiments et ce qui peut animer autrui ; seule la connaissance trouve grâce à ses yeux.

Il est solitaire, Thomas, ses amis sont les livres, les sites internet remplis d'informations qu'il dévore à la seconde près, il s'est trouvé un colocataire qu'il voit peu mais qu'il semble ... apprécier, à sa façon, car ils semblent être fait du même bois, assez pour s'entendre au risque de petits concours de "moi, je" et de monsieur-je-sais-tout et je-vaux-mieux-que-la-populace.

(( sa puce d'androide ))
Bien qu'elle ne soit plus accroché à sa tempe depuis sa participation aux révoltes et son détachement de Kamski, de CyberLife, il la conserve dans une poche, le rendant ainsi détectable sans même le savoir.

(( sa pièce ))
Elle est quelconque, ce n'est qu'une pièce et pourtant il l'a conservée dans une poche. Si aujourd'hui il ignore à quoi elle peut bien lui servir, il s'en servait autrefois pour jouer avec pendant que son processus se remettait à jour, qu'il se recalibrait.

(( sang bleu ))
C'est dans ses veines mais c'est quelque chose d'irremplaçable pour lui, c'est ce qui lui permet d'exister, entre autres. Si la plupart de ses composants peuvent être refaits, son sang en revanche, c'est peu probable. Contrairement au sang humain, il ne se régénère pas. On ne pourrait pas parler d'objet à proprement parler, mais presque.

• Analyse d'échantillon, il peut déposer un liquide, un élément à ses lèvres pour en connaître la composition et l'identifier plus en détail.

• Capacités d'analyses rapides, il est capable d'imaginer toutes les situations possibles de façon logique et imparable.

• Mises à niveau automatique, il s'aide d'une pièce pour réfléchir et tester ses propres capacités et ainsi se mettre automatiquement à jour. Il possède également un système qui lui permet de se mettre à jour au fil du temps avec les informations qu'il intègre.

• Communication avec les autres androïdes par le touché, il suffit qu'ils se touchent pour que toutes leur données soient partagées.

• Sang bleu, il est aussi vulnérable qu'un humain sur bien des points, il peut "mourir" comme un humain mais le meilleur moyen de le viser reste la tête. Toutefois il peut être recomposé aisément si on change ses pièces.

• Batterie rechargeable automatiquement + longue durée, il peut se recharger lui-même (s'il a du sang bleu à disposition) et il peut tenir deux siècles sans être rechargé ni renouvelé, ses batteries et pièces sont longues durées.

• Analyse des risques et comportements, malheureusement pour lui il ne connaît pas la peur et ne peut donc pas deviner ce qu'un humain pourrait faire par peur mais il sait analyser tous les risques et possibilités ainsi qu'analyser les comportements des humains, sans les comprendre forcément, c'est son système qui les "comprend", analyse et le pousse à s'adapter.

• 0 fatigue, 0 douleur, 0 besoin, il n'a pas besoin de dormir, sa mise à jour se fait automatiquement lorsqu'il est réveillé. Il ne ressent pas la douleur, ni physique ni émotionnel, il n'a aucun besoin en nourriture non plus.  Il lui arrive cependant de se poser dans un endroit pour se mettre à jour, yeux fermés, bien que ça ne soit pas des plus utiles pour lui, c'est pour éviter d'effrayer les humains qui passeraient par là.

• Pièces remplaçables, il peut tomber en panne, être désactivé mais de manière générale, il suffit de lui donner un nouveau composant pour le rétablir. S'il se prend une balle dans la tempe et que sa carte son est brisée, il suffit de la remplacer et il sera comme neuf.

• LED bleue, il possède une LED bleue sur la tempe droite qui signale son comportement, bleu est normal, bleu-vert pour le chargement, jaune et rouge indiquent qu'il est contrarié. S'il retire cette puce il devient indépendant mais peut aussi risquer la désactivation.

• Apparence modifiable, de base il paraît comme un homme brun aux yeux marrons mais il peut changer son apparence selon ses souhaits, comme certains androïdes peuvent changer d'apparence selon leur humains et leur préférences. Il peut modifier la couleur de ses cheveux, de ses yeux, la couleur de sa peau (sauf si blessure). Il peut aussi tout retirer pour ne laisser paraître que la machine qu'il est réellement sous cette peau artificielle.

• Zen Garden, univers crée de toute pièce pour lui et une certaine Amanda, comme la gardienne de son esprit et de sa propre déviance, lui, l'androïde supposé parfait. Comme une gardienne de prison, elle vérifie que le précieux Connor reste dans les mains de CyberLife.